L’une des raisons majeures de l’échec de la stratégie nationale de lutte contre la Covid-19 réside dans le fait que l’on a tout focalisé sur l’aspect curatif, les soins en milieu hospitalier.
On a négligé tout le travail préventif qui devrait se faire en amont pour une meilleure connaissance de la carte épidémiologie nationale afin de mieux cibler les actions à entreprendre sur le terrain. C’est dans cette perspective qu’avait été décidée, précisément, en juin 2020, la mise en place d’une «cellule nationale chargée des investigations et du suivi des enquêtes épidémiologiques», avec à sa tête l’éminent épidémiologiste, le Professeur Mohamed Belhocine.
L’enjeu consistait à dépister précocement, tracer et isoler les cas contaminés, ainsi que les sujets contacts, pour circonscrire les foyers de contamination et éviter la propagation du virus. Plus d’une année après son installation, force est de reconnaître que cette structure censée traquer le virus dans ses derniers retranchements, à la source de la contamination, en vue de briser la chaîne de transmission, n’a pas beaucoup fait parler d’elle sur le terrain. Où sont les enquêtes épidémiologiques promises ?
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