En parcourant quelques vieux papiers, je suis tombé sur une lettre d'un ancien ministre de l'Environnement, accompagnée d'une liste contenant des dizaines de projets et programmes financés par des organisations internationales. Le ministre, surpris par le nombre et l'ampleur de ces projets dès son premier jour de mandat, a tenu à vérifier leur faisabilité et leurs avantages. Les projets couvraient une variété de questions, notamment la législation environnementale, la planification des investissements verts, la gestion des zones côtières et des forêts, le changement climatique et la sensibilisation.
Ma réponse au ministre a souligné la nécessité que ces projets et programmes s'inscrivent dans un plan intégré et soient soumis à des priorités fixées par le ministère, afin que les employés affectés par les organisations internationales ne se transforment pas en administration auxiliaire. Pourtant, après environ deux décennies et des centaines de programmes environnementaux internationaux, pour lesquels des milliers de millions ont été dépensés dans les pays arabes, la situation n'a pas beaucoup changé, et l'évaluation se concentre toujours sur le nombre de programmes et leurs titres accrocheurs, plutôt que sur leurs résultats en termes d'impact positif dans le pays.
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