Il semble que les portes aient été fermées aux Frères musulmans. Même leur capitale alternative, Istanbul, n'accueille plus les fugitifs de la Confrérie. Suivant les traces de l'Égypte et du Soudan, la Tunisie annonce la mort de la domination des Frères musulmans. La Tunisie, qui a été la première porte d'entrée du mouvement et son gain clé au cours de la dernière décennie, est désormais le dernier des bastions croulants de la Confrérie.
La chute de Frères musulmans en Tunisie n'est désormais pas surprenante ; elle s'est plutôt attardée. Ils ont perdu la Tunisie parce qu'ils étaient partenaires dans la gouvernance du pays avant d'être expulsés, ce qui les a poussés à recourir au chaos, aux assassinats et à des actes d'obstruction délibérés pour contrecarrer l'action du gouvernement.
Bien que le président tunisien Kais Saied ait clairement averti que ce qui se passait l'obligerait à intervenir, les membres des Frères musulmans pensaient qu'il n'oserait rien faire et qu'ils prendraient le pouvoir en détruisant ses personnages clés.
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