Malgré une situation sanitaire très préoccupante et très difficile pour tout le monde, on constate, aujourd’hui, une passivité, une indolence, une inaction…qu’elles soient de la part des citoyens, des jeunes ou de la société civile… A qui la faute ?
Lors de la première vague du coronavirus, la Tunisie a réussi à maîtriser la situation épidémiologique grâce aux efforts déployés par les autorités concernées, qui ont pris les mesures nécessaires à temps avec des décisions rapides et claires. Une initiative à saluer à sa juste valeur dans le combat contre cet ennemi invisible pendant cette période.
Cependant, la situation sanitaire serait très compliquée et d’autres scénarios seraient aussi bien envisageables si la société civile, les bénévoles et les jeunes n’avaient pas contribué, chacun à son niveau, à la prévention contre la propagation de ce virus. Ces derniers ont joué un rôle crucial dans la riposte à la pandémie liée à la Covid-19.
En effet, pendant des semaines et dans toutes les phases de la pandémie, les actions et les initiatives ont été multipliées par la société civile, les bénévoles et les jeunes qui ont servi d’intermédiaires entre les villageois, les autorités sanitaires et les municipalités, afin de relayer les informations médicales et les consignes des médecins, s’assurer de l’application des règles de prévention, organiser des campagnes de sensibilisation, poursuivre les campagnes de contrôle des espaces publics et privés…Toutes ces actions et autres, malgré un manque récurent et cruel de moyens financiers,ont été menées à bien.