Prix élevé des moutons, souci de qualité, joie de célébrer l’Aid en famille, mais prudence par rapport à la situation sanitaire alarmante… Les Marocains tentent tant bien que mal de renouer avec les célébrations d’avant pandémie. Reportage.
Une dernière tournée dans les souks des moutons pour les retardataires qui font le choix de s’approvisionner la veille de l’Aid al-Adha. Les prix élevés, affichaient depuis des semaines, sont maintenus, mais les familles ont redoublé d’efforts pour célébrer cette fête comme avant. « Malgré une situation financière fragile, j’ai tenu à acheter le mouton cette année pour fêter l’Aid avec la famille », témoigne un citoyen qui scrutait l’offre des différents vendeurs dans le souk de Khémisset. « Les prix sont excessivement chers, bien que l’on sait que l’année agricole a été favorable », s’indigne un autre citoyen.
Force est de constater que les prix des moutons sont en effet en forte hausse qui a atteint, dans certaines régions, 30 à 40% par rapport à l’année précédente. Cette hausse peut s’expliquer, notamment, par les hausses enregistrées au niveau de l’aliment du bétail que le Maroc importe, et principalement les céréales fourragères comme le maïs, soja, ou l’orge. Cependant, prenant en compte la bonne campagne agricole, les prix d’autres composants d’aliment du bétail sont plutôt stabilisés ou affichent même une tendance à la baisse, notamment la paille et les petites fèves.
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