Au Liban depuis le début de la semaine, Amélia Lakrafi, députée de la 10e circonscription des Français de l’étranger, qui inclut le Liban, faisait partie de la délégation officielle qui a accompagné le président français, Emmanuel Macron, lors de sa visite à Beyrouth mardi. Mme Lakrafi évoque des débats « musclés » avec la classe politique libanaise, mais dit faire confiance au pays du Cèdre.
« Emmanuel Macron et le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, sont plutôt optimistes. Mais nous sommes là pour suivre et accompagner, et c’est aux Libanais de tenir leurs promesses », confie Mme Lakrafi à L’Orient-Le Jour, à propos des concertations tenues par le président français avec les acteurs politiques libanais à la Résidence des Pins, mardi après-midi. « Les débats ont été musclés lors de la visite de M. Macron. Tout le monde n’était pas d’accord sur les sujets abordés, mais nous avons réussi à obtenir des promesses. Nous voulons faire confiance aux Libanais », ajoute-t-elle. « Le président a donné six à huit semaines à la classe dirigeante pour voir ces promesses se concrétiser. Les partis politiques ont promis de laisser travailler le nouveau Premier ministre, Moustapha Adib, et ce dernier a promis de former un gouvernement d’ici à 15 jours », indique Amélia Lakrafi. « J’ai senti que la visite de Macron était très attendue. Le Liban est un pays qu’il porte dans son cœur depuis toujours », souligne-t-elle.