Le gouvernement yéménite réalise de nouvelles avancées militaires à Marib

Un combattant fidèle au gouvernement yéménite tire avec une mitrailleuse lourde montée sur un véhicule sur des positions houthies à Marib, au Yémen, le 28 mars 2021. (Photo, Reuters)
Un combattant fidèle au gouvernement yéménite tire avec une mitrailleuse lourde montée sur un véhicule sur des positions houthies à Marib, au Yémen, le 28 mars 2021. (Photo, Reuters)
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Publié le Vendredi 16 juillet 2021

Le gouvernement yéménite réalise de nouvelles avancées militaires à Marib

  • Le général de division Abdu Abdullah Majili a déclaré que les troupes gouvernementales contrôlaient désormais le centre du district de Rahabah, après de violents affrontements avec les Houthis
  • Les médias locaux ont rapporté jeudi que les Houthis avaient massé des troupes à proximité, se préparant à une contre-attaque pour reprendre Rahabah et d'autres zones libérées dans le district de Jabal Murad

ALEXANDRIE: Les troupes yéménites et les tribus locales ont pris le contrôle du siège d'un district clé de la province centrale de Marib, effectuant des avancées majeures dans la région pour la première fois depuis des années, a déclaré jeudi un porte-parole de l'armée.

Le général de division Abdu Abdullah Majili a affirmé que les troupes gouvernementales contrôlaient désormais le centre du district de Rahabah après de violents affrontements avec les Houthis, qui se sont repliés dans les zones voisines. L'armée a tué, blessé et capturé des dizaines de miliciens lors des derniers affrontements à Marib, a-t-il ajouté.

«Les combats continueront jusqu'à ce que nous prenions le contrôle total du district de Rahabah.»

Les membres des tribus locales ont annoncé en premier la libération de Rahabah mercredi après-midi, peu de temps après que des dizaines de combattants ont pris d'assaut un bâtiment qui abritait des bureaux gouvernementaux.

Des combattants ont posé pour des photos à l'extérieur du bâtiment alors que d'autres hommes armés récupéraient des armes et des véhicules abandonnés par les Houthis, ont affirmé des témoins.

Appuyées par un important soutien aérien de la part de la coalition arabe, l'armée yéménite et les tribus ont appliqué depuis le début de l’année des tactiques défensives et d'usure à Marib pour repousser une offensive majeure des Houthis sur la ville riche en pétrole.

Il y a eu des milliers de tués pendant la bataille, les Houthis n'ayant pas réussi à faire d'avancées majeures vers Marib.

Des responsables de l'armée et des experts sur place ont précisé que la libération de Rahabah rapprocherait les troupes de la province de Sanaa et leur permettrait d'envoyer des renforts militaires à la ville voisine d’Al-Bayda.

Repousser les Houthis de Rahabah, qui se trouve le long d'une route stratégique qui relie Sanaa à Marib, aiderait l'armée à couper les voies de ravitaillement de la milice aux combattants du district de Serwah à Marib.

Les médias locaux ont rapporté jeudi que les Houthis avaient massé des troupes à proximité, se préparant à une contre-attaque pour reprendre Rahabah et d'autres zones libérées dans le district de Jabal Murad.

Majili a indiqué que les troupes gouvernementales avaient repoussé de nombreux assauts des Houthis à Al-Mashjah et Al-Kasara, à l'ouest de Marib, alors que les Houthis cherchaient à briser les défenses de l'armée. Il a félicité les avions militaires de la coalition pour avoir tué des dizaines de combattants et détruit des véhicules militaires ainsi que des armes des Houthis.

Les experts ont précisé que l'armée devrait désormais se concentrer sur la sécurisation des zones libérées à Marib en prévision des contre-attaques des Houthis, et procéder à un déminage, plutôt que de pénétrer dans de nouvelles zones.

Les troupes ont subi des défaites importantes à Al-Bayda après que les Houthis ont repris le district d'Al-Zaher grâce à une brève contre-attaque.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.