AstraZeneca signe un accord pour produire des dizaines de millions de doses de vaccin supplémentaires

Cette photo d'archive du 21 juillet 2020 montre les bureaux d'AstraZeneca à Macclesfield, Cheshire. (Paul ELLIS / AFP)
Cette photo d'archive du 21 juillet 2020 montre les bureaux d'AstraZeneca à Macclesfield, Cheshire. (Paul ELLIS / AFP)
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Publié le Mercredi 02 septembre 2020

AstraZeneca signe un accord pour produire des dizaines de millions de doses de vaccin supplémentaires

  • La course mondiale pour développer un vaccin sûr et efficace entre dans ses phases finales, et un certain nombre de pays se rapprochent pour être les premiers à le lancer en masse
  • Malgré les progrès mondiaux dans le développement de vaccins et les tests généralisés dans lesquels beaucoup se lancent, des doutes subsistent quant à l'efficacité de la vaccination contre le coronavirus

LONDRES : AstraZeneca a signé un accord de 50 millions de livres sterling (soit 67 millions de dollars) pour produire des dizaines de millions de doses supplémentaires du vaccin qu'elle développe en partenariat avec l'université d'Oxford.

L’accord d’approvisionnement a été signé avec la société de biotechnologie locale Oxford Biomedica et donnera un bon coup de pouce à la capacité de fabrication de vaccins d’AstraZeneca.

La nouvelle de l'accord survient alors que le géant pharmaceutique anglo-suédois a annoncé qu'il commençait ses derniers essais sur des êtres humains pour tester l'innocuité et l'efficacité du vaccin.

Lundi, AstraZeneca a annoncé qu'elle lancerait l'inoculation sur 50 000 personnes, dont 30 000 aux États-Unis.

Si les essais réussissent, le groupe déclare qu'il pourrait avoir l'approbation des régulateurs américains d'ici à octobre prochain pour une utilisation du vaccin en cas d'urgence.

La course mondiale pour développer un vaccin sûr et efficace entre dans ses phases finales, et un certain nombre de pays se rapprochent pour être les premiers à le lancer en masse.

La Russie a approuvé l’utilisation généralisée de son vaccin controversé Spoutnik V, après seulement deux mois de tests sur des êtres humains. Elle a déclaré qu'elle commencerait la fabrication à grande échelle malgré les doutes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) concernant son niveau de préparation.

GlaxoSmithKline, un autre grand fabricant britannique de médicaments, a conclu un accord avec le laboratoire français Sanofi Pasteur pour développer un vaccin. Ils prévoient de commencer les tests sur les êtres humains ce mois-ci.

Un certain nombre de vaccins candidats de premier plan ont été mis au point en Chine et un haut responsable de la santé a déclaré que, depuis juillet, ils en distribuaient déjà un à chaque agent de santé et à chaque agent des services frontaliers pour une « utilisation en cas d’urgence ».

Mais malgré les progrès mondiaux dans le développement de vaccins, et les tests généralisés dans lesquels beaucoup se lancent, des doutes subsistent quant à l'efficacité de la vaccination contre le coronavirus.

La semaine dernière, le Dr Sarah Gilbert, la scientifique qui a développé le vaccin d’Oxford-AstraZeneca, a averti qu'il est « difficile » de déterminer la durée de protection du vaccin contre l'infection virale et le niveau d'immunité qu’il offrira.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.