Les attaques des Houthis contre l'Arabie saoudite « ont pour objectif d’arrêter les frappes aériennes de la coalition »

Les Houthis ont subi de lourdes pertes au cours des deux dernières semaines à la suite des contre-attaques des forces gouvernementales. (Reuters)
Les Houthis ont subi de lourdes pertes au cours des deux dernières semaines à la suite des contre-attaques des forces gouvernementales. (Reuters)
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Publié le Mercredi 02 septembre 2020

Les attaques des Houthis contre l'Arabie saoudite « ont pour objectif d’arrêter les frappes aériennes de la coalition »

  • Les frappes aériennes des avions de guerre de la coalition ont visé des commandants houthis de haut rang principalement dans les provinces centrales de Marib et d’Al-Bayda
  • Ce sont les avions de guerre de la coalition qui ont fait pencher la balance de la guerre en faveur des forces gouvernementales et ont freiné l'expansion militaire des Houthis

AL-MUKALLA : Des responsables militaires et des experts yéménites ont déclaré mardi qu’une vague d'attaques de drones, de missiles et de bateaux chargés d'explosifs a été lancée par la milice houthie contre l'Arabie saoudite.

La milice houthie a lancé ses attaques contre l’Arabie saoudite pour faire pression sur le Royaume afin qu'il arrête les frappes aériennes qui ont tué des dizaines de leurs commandants en chef au Yémen, ont déclaré mardi, des responsables militaires et des experts yéménites.

La coalition arabe a annoncé l'interception de drones et de bateaux chargés d'explosifs et de missiles balistiques tirés par les rebelles sur des cibles civiles et militaires saoudiennes dans le Royaume et au Yémen.

Les frappes des avions de guerre de la coalition ont visé les responsables houthis principalement dans les provinces centrales de Marib et d’Al-Bayda, et dans la province septentrionale de Jawf. Les Houthis veulent coûte que coûte forcer le Royaume à mettre fin à sa sa logistique militaire massive avec l'armée yéménite, ont révélé les experts.

« La coalition – avec ses avions de combat – a ciblé leurs fortifications, leur équipement militaire, leurs tranchées, leurs rassemblements, leurs salles de commandement ainsi que leurs renforts militaires », a déclaré à Arab News le brigadier général et porte-parole de l'armée yéménite, Abdel Abdellah Majili.

Il a ajouté que les Houthis avaient subi de lourdes pertes au cours des deux dernières semaines à la suite des contre-attaques des forces gouvernementales et des tribus alliées appuyées par une lourde couverture aérienne des avions de guerre de la coalition.

Les médias officiels houthis ont diffusé des images de longs convois transportant des corps de combattants rebelles. Des officiers militaires locaux ont déclaré à Arab News qu’un grand nombre de ces Houthis avaient été tués lors de frappes aériennes intelligentes menées par des avions de guerre de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite à Jawf et à Marib.

Les Houthis, après avoir échoué à faire une percée militaire majeure par des assauts au sol, se sont tournés vers l'Arabie saoudite pour mettre fin à un nombre croissant de morts.

« Au cours des batailles en cours qui font rage, les Houthis subissent des coups mortels, et les combattants sont épuisés », poursuit Majili.

Ce sont les avions de guerre de la coalition qui ont fait pencher la balance de la guerre en faveur des forces gouvernementales et ont freiné l'expansion militaire des Houthis.

« Le nombre de morts chez les Houthis a augmenté depuis que la milice a tenté de prendre le contrôle de la ville centrale de Marib ces derniers mois », a déclaré un officier de l’armée yéménite.

« Les Houthis mettent tous leurs œufs dans le même panier à Marib. Pour eux c'est une bataille décisive ; c’est “être ou ne pas être”, a déclaré le colonel Abdel Basit al-Baher, porte-parole de l'armée yéménite dans la ville méridionale de Taiz. « Les Houthis ont besoin d'argent et de ressources, alors ils continuent de faire monter la pression sur Marib. Grâce à la surveillance terrestre et aérienne, les frappes des avions de la coalition sont devenues plus précises et peuvent localiser et cibler les commandants houthis sur les champs de bataille.

Le gouvernement yéménite reconnu par la communauté internationale a déclaré que des centaines d'attaques de Houthis dans la province d’Al-Hodeïda, à l’ouest, ont tué près de 100 civils et en ont blessé des dizaines d'autres en juillet, alors que les rebelles continuent d'entraver les mouvements des observateurs de l'ONU.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


Le ministre des Affaires étrangères aborde des questions régionales et internationales avec son homologue français

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
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Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi son homologue français, M. Jean-Noël Barrot

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot.

Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation actuelle dans la bande de Gaza et les initiatives prises pour la prochaine conférence visant à résoudre la question palestinienne et à faire progresser la solution des deux États, prévue en juin prochain sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite et de la France.

 


Le chef de la diplomatie syrienne hisse le nouveau drapeau de son pays devant l'ONU

Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
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  • Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU
  • M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent

DAMAS: Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU, affirmant qu'il s'agissait d'un moment "historique" et réclamant la levée des sanctions contre son pays.

"Le ministre des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani hisse le nouveau drapeau syrien devant le siège de l'ONU à New York", a annoncé l'agence officielle syrienne Sana.

Le chef de la diplomatie des nouvelles autorités, qui ont pris le pouvoir le 8 décembre à Damas et évincé l'ex-président Bachar al-Assad, doit participer à une réunion du Conseil de sécurité vendredi.

Dans une déclaration à la chaîne al-Jazeera après avoir hissé le drapeau à trois étoiles, symbole du soulèvement contre le pouvoir de Bachar al-Assad, le ministre a affirmé qu'il s'agissait d'un moment "historique" qui "consacre la victoire du peuple syrien".

"La nouvelle administration (..) tend la main à la communauté internationale et attend que cette dernière fasse de même en retour", a-t-il dit.

M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent. "Le peuple syrien a besoin en premier lieu d'une levée des sanctions", a déclaré le ministre à la chaîne al-Jazeera.

"Les sanctions entravent le retour des réfugiés, la stabilité, les investissements, la reconstruction des infrastructures détruites par le régime d'Assad", a-t-il souligné.

Le nouveau gouvernement syrien cherche à obtenir une levée des sanctions internationales imposées à l'époque de Bachar al-Assad afin de relancer l'économie syrienne, exsangue après 14 années de guerre civile.

Les sanctions économiques impactent lourdement le pays, où selon l'ONU, 90% des Syriens vivent sous le seuil de pauvreté.

Parallèlement à la visite du ministre des Affaires étrangères à New York, le ministre syrien des Finances et le gouverneur de la Banque centrale ont participé aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale cette semaine, pour la première fois depuis plus de 20 ans.


Nucléaire: le chef de la diplomatie iranienne à Oman pour de nouvelles discussions avec Washington

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  • L'agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant M. Araghchi descendre d'un appareil officiel iranien à l'aéroport de Mascate
  • M. Araghchi se rendra à Mascate "à la tête d'une délégation composée de diplomates et d'experts techniques" pour mener ces discussions indirectes avec les Etats-Unis, avait auparavant indiqué le porte-parole de son ministère

TEHERAN: Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas  est arrivé vendredi à Oman pour une troisième session de discussions sur le nucléaire avec les Etats-Unis prévue samedi, Téhéran augurant de "possibles progrès" si Washington fait preuve de "bonne volonté, sérieux et réalisme".

L'agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant M. Araghchi descendre d'un appareil officiel iranien à l'aéroport de Mascate.

M. Araghchi se rendra à Mascate "à la tête d'une délégation composée de diplomates et d'experts techniques" pour mener ces discussions indirectes avec les Etats-Unis, avait auparavant indiqué le porte-parole de son ministère, Esmaïl Baghaï.

Le département d'Etat américain a annoncé que l'émissaire du président Donald Trump, Steve Witkoff, participerait bien à ces pourparlers, dans la foulée des deux précédents rendez-vous à Mascate le 12 avril et Rome le 19, salués comme de bonnes discussions par Téhéran et Washington.

Ce troisième cycle prévoit une session de pourparlers techniques entre experts sur le programme nucléaire iranien, en complément de la négociation diplomatique principale.

Michael Anton, qui occupe le poste de responsable de la planification politique au sein du département d'Etat américain, dirigera les travaux techniques du côté américain.

L'agence de presse iranienne Tasnim a de son côté rapporté que les discussions techniques seront menées côté iranien par les vice-ministres des Affaires étrangères Kazem Gharibabadi et Majid Takht-Ravanchi.

Vendredi, M. Baghaï a déclaré que "pour que les négociations progressent, il faut une démonstration de bonne volonté, de sérieux et de réalisme de la part de l'autre partie".

Dans une interview jeudi, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que Téhéran "aborderait les négociations de samedi avec sérieux, et que si l'autre partie fait également preuve de sérieux, des progrès sont possibles".

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de "pression maximale" contre l'Iran, avec qui les Etats-Unis n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. Il a initié des négociations avec Téhéran, tout en menaçant de bombarder l'Iran en cas d'échec.