Entretien entre le roi Salmane et le sultan Haïtham lors d'une visite à NEOM

Le roi Salmane d'Arabie saoudite reçoit le sultan d'Oman Haitham ben Tariq à NEOM le 11 juillet. (SPA)
Le roi Salmane d'Arabie saoudite reçoit le sultan d'Oman Haitham ben Tariq à NEOM le 11 juillet. (SPA)
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Publié le Lundi 12 juillet 2021

Entretien entre le roi Salmane et le sultan Haïtham lors d'une visite à NEOM

  • Le prince héritier Mohammed ben Salmane a reçu le sultan Haitham à son arrivée à l'aéroport de NEOM Bay
  • Visite de deux jours au Royaume pour des discussions de grande envergure

RIYAD: Le sultan Haïtham ben Tariq et le roi Salmane se sont entretenus dimanche à NEOM lors de la visite officielle du dirigeant omanais en Arabie saoudite.

Le prince héritier Mohammed ben Salmane a reçu le sultan Haïtham à son arrivée à l'aéroport de NEOM Bay.

Le roi a accueilli le sultan Haïtham eet sa délégation, tandis que le sultan a exprimé sa joie de visiter le royaume et de rencontrer le roi Salmane.

Les dirigeants ont ensuite tenu une séance officielle d'entretiens au cours de laquelle ils ont passé en revue « les relations fraternelles historiques et bien établies » entre leurs pays, et les perspectives de coopération conjointe dans divers domaines.

Les entretiens se sont déroulés en présence du prince Mohammed et en présence du ministre de l'Intérieur, le prince Abdul Aziz ben Saud ben Naif, et du ministre des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane.

Le ministre omanais des Affaires étrangères Sayyid Badr ben Hamad Al-Busaidi a également assisté à la réunion.

Le roi Salmane d'Arabie saoudite reçoit le sultan d'Oman Haïtham ben Tariq à NEOM le 11 juillet. (SPA)

Le roi Salmane a ensuite organisé un déjeuner en l'honneur du sultan Haïtham et de sa délégation.

Le roi Salmane a décerné au sultan Haïtham l'Ordre du roi Abdel Aziz tandis que le sultan a décerné au roi l'Ordre d'Al-Said, l'ordre le plus élevé d'Oman.

À la descente d’avion du sultan Haïtham, l'équipe de voltige des Saudi Hawks a donné un spectacle aérien dans lequel les couleurs du drapeau omanais ont été tracées dans le ciel, et l'artillerie saoudienne a tiré 21 coups pour l’accueillir.

Lors d’une réception officielle les hymnes nationaux des deux pays ont été joués.

Le sultan Haïtham accompagné de ministres et diplomates. (SUR UN)

Le dirigeant d'Oman a commencé dimanche son voyage depuis le sultanat vers l’Arabie saoudite pour une visite de deux jours dans le Royaume à l'invitation du roi Salmane pour des entretiens de grande envergure.

"La visite s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations historiques et fraternelles entre les dirigeants des deux pays", déclare l'agence de presse saoudienne (SPA). « Elle vise également à élargir les perspectives de coopération conjointe et les moyens de les développer dans divers domaines pour l'intérêt et le progrès constant des peuples des deux pays.

La SPA ajoute que la visite a pour but de « renforcer les liens historiques profonds » entre les deux pays « et d’explorer de nouveaux domaines de coopération – en particulier dans les domaines du commerce, des infrastructures et du développement ».

 Le sultan Haïtham est accompagné de ministres et diplomates, dont le vice-Premier ministre chargé des affaires de défense Sayyid Shihab ben Tarik Al-Said et le ministre de l'Intérieur Sayyid Hamoud ben Faisal Al-Busaidi.

Le ministre d'État saoudien aux Affaires étrangères Adel Al-Jubeir déclare que la visite augmentera le niveau de coordination et de partenariat dans divers domaines et renforcera la coopération économique bilatérale et conjointe.

À propos de l'Initiative verte au Moyen-Orient du prince Mohammed ben Salmane qui a été annoncée en mars, Al-Jubeir déclare :  le sultan Haïtham ben Tariq a fait part du soutien d’Oman pour les efforts du Royaume à cet égard lors de ses discussions avec le prince héritier sur les défis environnementaux auxquels la région est confrontée et leurs impacts économiques, sociaux et sanitaires.

Al-Jubeir souligne également que le Royaume et le sultanat d’Oman ont travaillé avec succès pour lutter contre la pandémie de coronavirus grâce à un effort conjoint, une coopération et une coordination via le Conseil de la santé du CCG, ce qui a limité la propagation du virus et ses répercussions.

Le secrétaire général du CCG, Nayef Al-Hajraf, précise que la visite incarne les liens historiques et solides qui unissent les deux pays, et vient renforcer les espoirs et les aspirations communs des deux peuples.

Il indique que la visite « reflète leurs relations exceptionnelles ».

Il conclut que la visite consolidera des relations déjà profondément enracinées entre les deux pays.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

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  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
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  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

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  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".