Le roi du Bahreïn affirme à Kushner que la stabilité du Golfe dépend de l’Arabie Saoudite

Le roi Hamad du Bahreïn rencontre le conseiller principal du président américain Donald Trump, Jared Kushner, au Palais de Safriya dans la capitale Manama. (Fichier/Ambassade américaine au Bahreïn)
Le roi Hamad du Bahreïn rencontre le conseiller principal du président américain Donald Trump, Jared Kushner, au Palais de Safriya dans la capitale Manama. (Fichier/Ambassade américaine au Bahreïn)
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Publié le Mardi 01 septembre 2020

Le roi du Bahreïn affirme à Kushner que la stabilité du Golfe dépend de l’Arabie Saoudite

  • Le roi Hamad a applaudi les EAU pour avoir défendu les questions et les intérêts de la nation arabe islamique
  • Les discussions ont également porté sur la coopération bilatérale

DUBAÏ: Le roi du Bahreïn a affirmé mardi au conseiller de la Maison Blanche Jared Kushner que la stabilité de la région du Golfe dépend de l’Arabie Saoudite « dans tous les cas », selon l’Agence de presse de Bahreïn, agence de presse de l’État.

Kushner visite actuellement les pays du Golfe à la suite de l’accord de normalisation des relations entre les Émirats arabes unis et Israël conclu le 13 août et espère que plus de pays renforceront leurs relations avec Israël.

L’Arabie Saoudite, allié proche du Bahreïn, a déclaré que le prix de la normalisation des relations avec Israël est la création d’un État palestinien souverain ayant Jérusalem pour capitale.

En outre, le roi Hamad a applaudi, lors de la réunion, les « positions historiques fermes des Émirats arabes unis dans la défense des questions et des intérêts de la nation arabe islamique, et ses efforts inlassables pour parvenir à une solution juste et globale qui garantirait que le peuple palestinien obtienne ses droits légitimes, et pour instaurer une paix durable dans la région ».

Les discussions ont également porté sur la coopération bilatérale qui se fonde sur une histoire de relations distinguées s'étendant sur plus de 120 ans et de coopération militaire depuis plus de 75 ans.

Le roi Hamad a affirmé les relations stratégiques historiques avec les États-Unis, exprimant ses remerciements pour les efforts continus déployés par l'administration Trump pour instaurer la sécurité, la paix et la stabilité dans la région du Moyen-Orient.

Plus tôt dans la journée de mardi, Kushner a déclaré qu'il espérait qu'un autre pays arabe normaliserait ses relations avec Israël dans les prochains mois.

Aucun État arabe n’a encore annoncé qu’il envisageait de suivre l’exemple des Émirats et plusieurs ont exclu la normalisation dans les conditions actuelles.

Les voisins d’Israël, l’Égypte et la Jordanie, ont conclu des accords de paix avec le pays depuis des décennies, mais beaucoup d’autres États arabes ont longtemps soutenu qu’Israël doit accepter de donner plus de terres aux Palestiniens pour former un État avant que les relations ne puissent être normalisées.

Israël et les États-Unis ont indiqué qu’ils poussaient plus de pays arabes à suivre la voie des Émirats. Le ministre israélien des Renseignements a mentionné le Bahreïn et Oman. Kushner visitera prochainement le Bahreïn, l’Arabie Saoudite et le Qatar dans le cadre de sa tournée du Golfe.

En réponse à l’agence de presse WAM qui a demandé à Kushner, gendre du président Donald Trump, quand le prochain État arabe pourrait normaliser ses relations, il a répondu: « Espérons que ce sera dans quelques mois ».

L’accord entre les Émirats et Israël a été bien reçu par certains pays du Golfe mais a rencontré une forte opposition de la part des Palestiniens.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur ArabNews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.