Arabie saoudite: Le vaccin est «sûr» pour les enfants et efficace contre le variant Delta

Les autorités sanitaires exhortent les parents à faire vacciner leurs enfants de 12 ans et plus contre le coronavirus, afin de mieux protéger la population. (Photo, SPA)
Les autorités sanitaires exhortent les parents à faire vacciner leurs enfants de 12 ans et plus contre le coronavirus, afin de mieux protéger la population. (Photo, SPA)
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Publié le Lundi 05 juillet 2021

Arabie saoudite: Le vaccin est «sûr» pour les enfants et efficace contre le variant Delta

  • «Le variant Delta a été enregistré dans la catégorie des patients plus jeunes»
  • L'application Tawakkalna a déroulé une mise à jour qui comprend un passeport sanitaire qui facilite les déplacements

DJEDDAH : Les autorités sanitaires exhortent les parents à faire vacciner leurs enfants de 12 ans et plus contre le coronavirus, afin de mieux protéger la population contre les nouveaux variants et ceux qui s’avèrent dangereux.

Dimanche, lors d'une conférence de presse conjointe des ministères de la Santé et de l'Intérieur, le porte-parole de l’autorité sanitaire, le Dr Mohammed Al-Abd Al-Aly, a expliqué que les virus mutent par nature. 

Mais il a mis en garde contre la variante Delta, aujourd’hui «source de préoccupation».

Ceci dit, des études démontrent que les vaccins protègent efficacement les enfants contre la redoutable souche, ajoute-t-il.

«Les enfants ont un système immunitaire fort, et ne comptent aucun cas grave (…). Pourquoi devraient-ils être vaccinés?», demande un reporter.

«C’est une information erronée», répond le porte-parole. «Les cas critiques sont effectivement moins nombreux chez les enfants et les jeunes en général, la population entre 12 et 18 ans y compris. Ils sont moins sensibles aux complications extrêmes que (d’autres groupes), mais ce n’est pas vrai qu'ils ne (comptent pas) de cas critiques», ajoute-t-il.

«Des cas critiques chez les enfants ont été signalés partout dans le monde, et le variant Delta a été enregistré dans la catégorie des patients plus jeunes», précise-t-il.

Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, le lieutenant-colonel Talal Al-Shalhoub, a averti pour sa part que les pèlerins qui tentent d'accéder à la Grande Mosquée de La Mecque ou à d'autres lieux saints lors du pèlerinage du Hajj sans permis risquent une amende de 10 000 SR. (2 666 $). La période s’étend du 5 au 23 juillet.

 

Quelques CHIFFRES

  • 492 785 Total des cas
  • 472 939 Guérisons
  • 7 876 Décès

 

Rien qu’en une semaine, le ministère de l'Intérieur a enregistré 2 0213 violations des mesures sanitaires.

1 173 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés dans le Royaume dimanche, ce qui porte le total à 492 785 en Arabie saoudite à ce jour.

La province orientale était en tête de la liste régionale avec 273 cas, le chiffre le plus élevé. Elle est suivie par 227 cas à Riyad, 222 à la Mecque, et 115 à Qassim. La région de Jouf continue d'être la moins atteinte avec seulement huit cas signalés dimanche.

Le nombre de cas actifs est tombé à 11 970, et les cas critiques à 1 348, une baisse de 16 par rapport à la veille.

1 389 nouvelles guérisons ont été enregistrées. Le bilan des récupérations est établi à 472 939, et le taux national se maintient à 96,9%.

Treize nouveaux décès ont été signalés, pour un total national de 7 876.

Le Royaume a administré à ce jour plus de 18,4 millions de doses du vaccin, à raison de 148 346 par jour. 

Près de 53% de la population du Royaume aurait reçu au moins une dose.

Plus de 1,73 million de personnes sont entièrement vaccinées, et les rendez-vous pour la deuxième dose sont à présent ouverts aux individus de plus de 40 ans.

85 539 tests PCR ont été effectués au cours des dernières 24 heures, un total national de 22,2 millions.

L'application Tawakkalna, affiliée à l'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle, a déroulé une mise à jour qui comprend un passeport sanitaire qui facilite les déplacements.

La mise à jour du passeport comprend des informations sur la police d'assurance voyage de la Covid-19, et qui est approuvée par la Banque centrale saoudienne et le Conseil de l'assurance-maladie collective.

Le passeport de santé contient des informations au sujet du statut vaccinal du voyageur, la date et le résultat du dernier test PCR, ainsi qu’une police d'assurance valide.

Le passeport facilite les procédures de voyage et fournit les informations pertinentes dans le cadre des efforts pour améliorer l'expérience de l'application pour les utilisateurs de Tawakkalna.

L'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle a exhorté les gens à mettre à jour leurs applications Tawakkalna afin de profiter du service.

Le ministère des Affaires islamiques, de la Dahwah et de l'Orientation a rouvert neuf mosquées dans trois régions qui ont été temporairement évacuées et stérilisées, ce qui porte le nombre total de mosquées stérilisées et ouvertes dans les 148 jours à 1 757.


 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.