Après la disparition du hirak du paysage national dans sa forme de révolution de masse, et la tenue des élections législatives, en dépit de la forte opposition au processus électoral qui s’était traduite, pour la troisième fois consécutive, après la présidentielle et le référendum constitutionnel, par un taux d’abstention record, le pays est-il entré dans une phase de normalisation politique et institutionnelle ?
A en croire le discours officiel et les déclarations optimistes des chefs des partis et du représentant du groupe des indépendants reçus par le président Tebboune dans le cadre des consultations politiques sur la formation du gouvernement, la crise politique est derrière nous. Pour eux, le défi qui attend désormais l’Algérie, dans les mois à venir, est fondamentalement d’ordre économique dès lors que le pays s’est doté de nouvelles institutions.
Cette Algérie virtuelle, supposée réconciliée avec ses dirigeants et ses institutions, apaisée, stable politiquement et socialement, forte de son front intérieur, apte à défendre la souveraineté du pays contre les agressions extérieures, contraste avec l’autre Algérie des voyants qui sont tous au rouge.
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