Fatma Chérif: «Il faut casser les frontières entre les différentes disciplines artistiques de l’image»

Le contexte de la pandémie «nous a fait vivre une situation totalement contradictoire», explique Fatma Chérif. Photo fournie.
Le contexte de la pandémie «nous a fait vivre une situation totalement contradictoire», explique Fatma Chérif. Photo fournie.
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Publié le Dimanche 27 juin 2021

Fatma Chérif: «Il faut casser les frontières entre les différentes disciplines artistiques de l’image»

  • Le contexte de la pandémie «nous a fait vivre une situation totalement contradictoire», explique Fatma Charif
  • «Assumons ce que nous sommes et soyons nous-mêmes», prône la directrice du Gabès Cinéma Fen

BEYROUTH: Après une édition 2020 organisée en ligne en raison de la pandémie de Covid-19, on assiste au retour en grande pompe de la 3e édition du Gabès Cinéma Fen, ce festival organisée du 18 au 26 juin 2021 dans la ville de Gabès, en Tunisie. Loin des formes commerciales classiques de ce genre de manifestations, cet événement associe films d’auteur, arts videos, visuels et picturaux, installations artistiques, ateliers, projections en plein air, master class, rencontres, débats, cinéma avant-gardiste et réalité virtuelle.

Au-delà de cette programmation alternative, le festival est avant tout un espace de rencontres et d’échanges autour de l’image, un véritable lieu de découverte et de réflexion où se croisent et s’enrichissent les regards. «À Gabès Cinéma Fen, nous pensons qu’il faut casser les frontières qui existent entre les différentes disciplines artistiques de l’image. À notre époque, l’image a pris une grande place dans nos quotidiens, elle est partie prenante de notre vie. C’est donc une bonne chose que de la réfléchir à travers toutes ces disciplines artistiques», explique Fatma Chérif, directrice du festival, à Arab News en français.

Pas moins de soixante-dix films sont projetés aux quatre coins de la ville, dans des lieux spécialement équipés et aérés: la salle de l’Agora, le Complexe culturel de Gabès et le Centre des étudiants de la ville de Gabès, entre autres.

festival

«C’est très important pour nous d’être à Gabès, qui est une région où le secteur de la culture n’est pas forcément très présent; à titre d’exemple, le public de Gabès a peu suivi les récents développements de la capitale: la question de la décentralisation, qui nous importe tant, l’idée d’aller vers les gens, la volonté d’emmener l’art dans la rue sont totalement absentes. Or, on ne peut pas vivre sans échanges humains, puisqu’on vit constamment dans l’altérité. C’est donc quelque chose d’important pour nous. L’art est le reflet de cette vérité: si nous le vidons de son humanité, il perd son sens. Et c’est pour cette raison qu’il était très important d’organiser cette édition en présentiel et qu’elle se tienne précisément à Gabès», confie le directrice du festival.

«Il est important de permettre aux habitants et aux jeunes de la ville de participer à un événement si riche, qui se tient alors que le contexte sanitaire reste difficile, et de se rencontrer autour des arts et du savoir», ajoute-t-elle.

Un cinéma qui invite à la réflexion et interroge notre rôle d’être humain

Vingt-neuf films sont en compétition officielle. Parmi la sélection, on trouve les meilleures et les plus récentes productions arabes, réparties en deux catégories – courts et longs métrages – sans que documentaire et fiction soient distingués.

Ces films évoquent des problématiques idéologiques et reflètent une réalité âpre, douce-amère ou en devenir. Ils invitent le spectateur à réfléchir et à s’interroger sur son rôle d’être humain, notamment dans un contexte de pandémie «qui nous a fait vivre une situation totalement contradictoire», rappelle Fatma Chérif. «Un véritable défi humain. Nous avons besoin de l’autre, et, en même temps, le coronavirus est venu nous expliquer que nous sommes un danger pour les autres», souligne-t-elle.

Aussi la directrice du festival insiste-t-elle sur le message que véhicule un événement qui se distingue résolument des festivals de cinéma traditionnels. «Lorsque l’on voit tous les enjeux d’aujourd’hui, la concurrence effrénée […] qui se révèle d’un festival à l’autre… On se compare à l’autre, ce qui n’est guère constructif. Je perçois cette concurrence comme une façon de se dire en permanence: “Je dois être mieux que l’autre.” Au festival de Gabes, mon message est le suivant: “Assumons ce que nous sommes et soyons nous-mêmes.”» Choisissons les films parce qu’ils nous plaisent vraiment et non parce qu’ils sont projetés en première. Je crois qu’il y a des belles choses qui peuvent en sortir. C’est le plus important», conclut la directrice de l’édition 2021.

Des sections diversifiées

Témoignant également du souci d’aborder la question des défis écologiques – Gabès subit de plein fouet les conséquences de la pollution chimique –, le festival collabore avec plusieurs associations environnementales et propose une section, baptisée «Ciné-Terre», qui se concentre sur le cinéma à portée écologique. Les projections ont lieu en plein air, dans une oasis, et les invités débattent, sur le plan local comme international, du devenir de notre planète face à la menace du réchauffement climatique.

Quant à la section Art vidéo, l'une des plus importantes du festival, elle s’enrichit cette année - outre les rencontres et masterclass - d’une nouvelle exposition, K Off, dédiée aux artistes émergents. Cette exposition commissionnée par la curatrice Salma Kossemtini,  vient s’ajouter à El Kazma, une sélection d’oeuvres d’artistes internationaux proposée par l'artiste Laurent Montaron, comme un film, une variation sur un thème: l’immatériel. Les œuvres d’El Kazma relient différents lieux de la ville: La Corniche de Gabès, l’Agora et le palais du festival.

Le programme des projections inclut aussi d’autres sections: « Art et pensée», qui se veut un espace de réflexion entre invités et festivaliers, avec l’instauration d’un atelier critique autour du 7e art, «Promesse», qui récompense les nouveaux talents, ou encore la section destinée au jeune public, intitulée «Cinéma pour enfants».

En outre, le festival propose des galeries itinérantes: cafés et lieux insolites abritent ainsi des expositions de photographies, de peintures, d’installations visuelles et vidéo.


Christina Aguilera et Michael Bublé se succèdent sur la scène des Joy Awards de Riyad

Christina Aguilera foule le tapis rouge des Joy Awards à Riyad, le 18 janvier. (Getty Images)
Christina Aguilera foule le tapis rouge des Joy Awards à Riyad, le 18 janvier. (Getty Images)
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  • Les Joy Awards sont le plus grand événement organisé en Arabie saoudite pour honorer les principaux artistes du monde arabe.
  • Les lauréats ont été sélectionnés par le public via une application lancée par l'Autorité générale du divertissement.

RIYADH : Les Joy Awards annuels ont honoré les talents arabes lors d'une soirée de gala au Kingdom Arena de Riyad, samedi.

La cérémonie a débuté par un concert de Christina Aguilera, qui a interprété The Voice Within et son tube Genie in a Bottle.

Les icônes musicales Mohammed Abdo et Andrea Bocelli ont quant à eux offert une prestation alliant les sonorités du Golfe et de l'Italie.***

Le chanteur libanais Wael Kfoury et l'artiste canadien Michael Buble ont collaboré à une interprétation saisissante de My Way de Frank Sinatra, en anglais et en arabe.

Samedi, lors de la cérémonie, Amanda Seyfried, Morgan Freeman et Matthew McConaughey ont fait sensation sur le tapis lavande emblématique aux côtés de célébrités internationales et locales.

Le chanteur libanais Wael Kfoury et l'artiste canadien Michael Buble ont collaboré à une interprétation saisissante de « My Way » de Frank Sinatra, en anglais et en arabe. (X, anciennement connu sous le nom de Twitter)
Le chanteur libanais Wael Kfoury et l'artiste canadien Michael Buble ont collaboré à une interprétation saisissante de « My Way » de Frank Sinatra, en anglais et en arabe. (X, anciennement connu sous le nom de Twitter)

Le chanteur libanais Wael Kfoury et l'artiste canadien Michael Buble ont collaboré à une interprétation saisissante de My Way de Frank Sinatra, en anglais et en arabe.

Samedi, lors de la cérémonie, Amanda Seyfried, Morgan Freeman et Matthew McConaughey ont fait sensation sur le tapis lavande emblématique aux côtés de célébrités internationales et locales.

Morgan Freeman avec sa partenaire Lori McCreary aux Joy Awards. (Getty Images)
Morgan Freeman avec sa partenaire Lori McCreary aux Joy Awards. (Getty Images)

Pour rendre hommage à sa première visite dans le Royaume, l'actrice américaine Kate Siegel a assisté à la cérémonie en portant une robe blanc nacré avec des drapés noirs de la marque saoudienne Abadia.

« Je l'ai choisie parce que je voulais représenter les créateurs saoudiens et la mode, en particulier ici, à Riyad, qui est un centre de la mode saoudienne », a-t-elle déclaré.

En hommage à sa première visite dans le Royaume, l'actrice américaine Kate Siegel a assisté à la cérémonie vêtue d'une robe blanche nacrée aux drapés noirs de la marque saoudienne Abadia. (Getty Images)
En hommage à sa première visite dans le Royaume, l'actrice américaine Kate Siegel a assisté à la cérémonie vêtue d'une robe blanche nacrée aux drapés noirs de la marque saoudienne Abadia. (Getty Images)

L'actrice libanaise Nawal Kamel est arrivée dans une robe noire et cloutée d'argent conçue par sa styliste libanaise préférée, Joelle Nemnum.

« Je n'arrive pas à croire que je suis ici. Je suis très excitée à l'idée de rencontrer le peuple (saoudien) de près. Je connais beaucoup de gens du Liban, mais être ici et voir les gens du pays, qui sont si différents et si incroyables, c'est extraordinaire. Ils (les Saoudiens) sont si gentils et si accueillants - ils vous soutiennent vraiment et prennent soin de vous. Je suis tellement reconnaissante d'être ici et d'assister à la remise des Joy Awards », a-t-elle déclaré. 

Amanda Seyfried est arrivée dans une robe Valentino rouge vif (Getty Images).
Amanda Seyfried est arrivée dans une robe Valentino rouge vif (Getty Images).

Organisés au Kingdom Arena, les Joy Awards sont le plus grand événement d'Arabie saoudite qui distingue et récompense les principaux artistes du monde arabe. L'événement fait partie de la Saison de Riyad et est co-organisé par le groupe MBC.

Les lauréats ont été sélectionnés par le public via une application lancée par l'Autorité générale du divertissement. Les candidats étaient répartis en différentes catégories. Les nominés ont été soigneusement choisis par des comités spécialisés en fonction de leurs efforts et de leurs réalisations au cours de l'année écoulée.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 

 

 

 

 

 

 

 


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com