Combattre l’automédication à l’ère du Covid-19 : Un engagement au-delà des mots !

Ccette crise sanitaire liée au covid-19 ne fait que nous conforter dans cette idée chaque jour. (Photo, AFP)
Ccette crise sanitaire liée au covid-19 ne fait que nous conforter dans cette idée chaque jour. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 23 juin 2021

Combattre l’automédication à l’ère du Covid-19 : Un engagement au-delà des mots !

  • Les Tunisiens trouvent normal et n’hésitent pas d’ailleurs à payer les médicaments sans ordonnance plein tarif, et ce, afin d’éviter le déplacement aux cabinets
  • La plupart du temps, lorsque le citoyen rencontre un problème de santé bénin, il se trouve obligé, par manque de moyens financiers, de recourir à l’automédication

Avec un déficit des systèmes de prise en charge, un déremboursement des médicaments, une augmentation des tarifs des médecins privés, une baisse continue du pouvoir d’achat… l’automédication ne cesse de prendre de l’ampleur en Tunisie, et cette crise sanitaire liée au covid-19 ne fait que nous conforter dans cette idée chaque jour, d’où l’urgence d’en parler et de mettre le doigt sur les vraies causes ayant conduit à cette situation.

Les raisons sont multiples


«Cette pratique, qui ne date pas d’hier, devient de plus en plus courante en raison de la pandémie que nous traversons…Et dans ce contexte particulier, les Tunisiens trouvent normal et n’hésitent pas d’ailleurs à payer les médicaments sans ordonnance plein tarif, et ce, afin d’éviter le déplacement aux cabinets qui enregistrent un pic d’activité au cours de cette période», indique Ferdaouss B., une pharmacienne qui exerce depuis plus de 10 ans. Elle ajoute, qu’outre cette situation sanitaire exceptionnelle, cela s’explique aussi par une série de facteurs qui transforment, à différents niveaux, le comportement des citoyens.

Il y a tout d’abord la couverture sociale, qui s’est améliorée avec la Cnam, mais qui n’est pas tout à fait généralisée. Il y a aussi le plafond annuel des montants des prestations, fixé à 250 dinars, mais qui reste insuffisant avec un niveau de vie et un pouvoir d’achat qui ne cessent de se dégrader depuis maintenant une dizaine d’années. A cela, on ajoute un contexte économique, politique, social et sanitaire instable, le tout accompagné d’un système sanitaire faible, fragile et précaire. «A cet égard, avec ce constat alarmant et face à cette situation, cette somme de 250 DT est insignifiante, aujourd’hui.

Et donc, dans la plupart du temps, lorsque le citoyen rencontre un problème de santé bénin, il se trouve obligé, par manque de moyens financiers, de recourir à l’automédication, sans passer par un médecin spécialiste ou même généraliste… Bien sûr, certains médicaments peuvent être achetés sans ordonnance chez le pharmacien pour traiter de petits symptômes (rhume, mal de gorge, nez qui coule, toux sèche, état fiévreux, constipation passagère, contraception…), mais un médicament reste un médicament. Et donc, en cas de recours à l’automédication, il faut le faire de manière responsable, en lisant attentivement la notice du médicament, en voyant le pharmacien pour lui demander conseil, en évitant l’usage excessif du médicament…», explique-t-elle.

 

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Décolonisation du Sahara Occidental : Bendjama recadre la délégation marocaine à l’ONU

(El Watan)
(El Watan)
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  • L’ambassadeur Bendjama a rappelé qu’«il y a plusieurs organisations internationales qui se trouvent actuellement à Tindouf et qui témoignent régulièrement sur la situation dans les camps de réfugiés»
  • Pour conclure, il a réitéré que «l’Algérie n’est pas partie au conflit, et elle n’y a aucune ambition territoriale».

Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies à New York, Amar Bendjama, a recadré, par deux fois, l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Omar Hilal, à propos du processus de décolonisation du Sahara occidental en rappelant les vérités historiques et les fondamentaux du conflit sahraoui. 

Réagissant au narratif fallacieux et éculé de la délégation marocaine, Amar Bendjama a exercé deux droits de réponses consécutifs lors des travaux de la session du Comité de décolonisation de l’ONU (C-24), tenus mardi à New York, et consacrés à la question du Sahara occidental.

L’ambassadeur marocain a été visiblement déstabilisé par l’intervention de la délégation algérienne et les autres délégations, mais aussi et surtout par la participation active de plusieurs pétitionnaires militants pour la cause sahraouie, dont des ressortissants marocains. Dans ses réponses, adressées aussi à certains pays épousant les thèses marocaines, l’ambassadeur Bendjama a tenu à préciser qu’il tenait à faire part de sa réaction à «ceux qui ont cité mon pays dans leurs interventions/citations, qui, me semble-t-il, dérivent d’un même talking points». 

Sur la question des tables rondes, il a affirmé que «c’est moins la table que le menu qui pose problème». «Le Maroc ne veut en effet y discuter que de sa soi-disant proposition d’autonomie. Demandez-lui, s’il veut comme le souhaitent les représentants légitimes du peuple sahraoui discuter de l’autodétermination, du référendum, des droits de l’homme, de l’exploitation illégale des ressources…», s’est-il interrogé.

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2 millions de pèlerins commencent le Hajj vendredi avec des services complets à leur disposition

Les pèlerins passeront la journée à Mina avant de se diriger vers Arafat samedi. (SPA)
Les pèlerins passeront la journée à Mina avant de se diriger vers Arafat samedi. (SPA)
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  • Plus de 2 millions de pèlerins commenceront vendredi le pèlerinage annuel du Hajj, à partir de Mina, et au milieu d'un ensemble complet de services mis à leur disposition visant à garantir un voyage sûr et fluide
  • Les pèlerins passeront la journée à Mina où ils accompliront les prières du Duhr, de l'Asr, du Maghreb et de l'Isha avant de se diriger vers Arafat samedi, jour le plus important du Hajj

Plus de 2 millions de pèlerins commenceront vendredi le pèlerinage annuel du Hajj, à partir de Mina, et au milieu d'un ensemble complet de services mis à leur disposition visant à garantir un voyage sûr et fluide.

Les pèlerins passeront la journée à Mina où ils accompliront les prières du Duhr, de l'Asr, du Maghreb et de l'Isha avant de se diriger vers Arafat samedi, jour le plus important du Hajj.

Mina est considérée comme la plus grande ville de tentes du monde et l’un des mégaprojets de l’Arabie Saoudite. Il s'étend sur 2,5 millions de mètres carrés pour accueillir 2,6 millions de pèlerins.

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Pourquoi plus de 40% des jeunes Tunisiens sont-ils déterminés à partir à l’étranger ?

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  • Le Chef du gouvernement, Ahmed Hachani, a estimé, à l’occasion, que la jeunesse représente le vrai capital du pays
  • A la lumière de cette donnée fondamentale, il faudra élaborer des politiques publiques en conséquence

Le coup d’envoi a été donné, mardi, à la stratégie nationale de la jeunesse à l’horizon 2035, au palais de la Présidence du gouvernement. Un programme élaboré à l’échelle nationale, dans le cadre d’une approche participative, impliquant toutes les parties, surtout les premiers concernés, les jeunes. C’est le fruit d’une année et demie de travail. Le Chef du gouvernement, Ahmed Hachani, a estimé, à l’occasion, que la jeunesse représente le vrai capital du pays. A la lumière de cette donnée fondamentale, il faudra élaborer des politiques publiques en conséquence.

Une opération engagée sous la tutelle du ministère de la Jeunesse et des sports. Le ministre, Kamel Déguiche, a précisé, pour sa part, que cette stratégie d’ampleur permettra de mettre en place un nouveau pacte social qui devra faire office de socle pour soutenir l’intégration des jeunes dans la vie professionnelle, développer leurs capacités, et garantir, de manière globale et inclusive, les droits des générations futures.

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