Le Caire fait face à une deuxième vague de COVID-19

L'historique cinéma Metro à Talaat Harb au Caire (Photo, AFP).
L'historique cinéma Metro à Talaat Harb au Caire (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 29 août 2020

Le Caire fait face à une deuxième vague de COVID-19

  • La ministre de la Santé et de la Population Hala Zayed a déclaré que l’éclosion d'une deuxième vague était liée à un faux sentiment de sécurité
  • Elle a averti que certains citoyens ne portaient pas de masques dans les transports en commun.

LE CAIRE: Deux jours après un avertissement officiel du Premier ministre égyptien d'une deuxième vague, les cas de coronavirus ont considérablement augmenté en nombre en Égypte.

Le ministère égyptien de la Santé a déclaré jeudi soir qu'il avait enregistré 237 nouveaux cas de coronavirus et 25 décès, contre 206 cas et 19 décès la veille.

L'Égypte a enregistré moins de 100 nouveaux cas il y a quelques jours. 89 nouveaux cas ont été enregistrés le 22 août, soit le nombre le plus bas en cinq mois, mais les chiffres ont depuis augmenté.

« Le nombre total qui a été enregistré en Égypte est à ce jour de 98 062 cas, dont 69 612 guérisons, et 5342 décès », a déclaré Khaled Mujahid, un porte-parole du ministère.

Lors de la dernière réunion du Cabinet, le Premier ministre égyptien Mostafa Madbouly a mis en garde contre l'augmentation notable du nombre d'infections, soulignant la nécessité de suivre le resserrement des mesures de précaution et d'appliquer des sanctions aux contrevenants pour éviter une nouvelle vague de la pandémie.

La ministre de la Santé et de la Population, Hala Zayed, a souligné que la survenue d'une deuxième vague est liée à un faux sentiment de sécurité parmi les personnes que l'épidémie a pris fin, ce qui les conduit à relâcher le respect des mesures de précaution telles que l'engagement de porter des masques et la distanciation sociale.

La ministre de la Santé a averti que certains citoyens ne portaient pas de masques dans les transports publics, ce qui pourrait entraîner la propagation de l'infection parmi la population.

Le conseiller du président de la République pour la santé, le Dr Muhammad Awad Taj Al-Din, a déclaré que le « taux élevé d'infection est dû aux vacances et aux voyages, un fait prévisible », indiquant que « ces chiffres ne sont pas aussi importants que ceux qui ont suivi les célébrations de l'Aïd».

Il a également affirmé que la période d'incubation du coronavirus s'étendait à 15 jours et que l'augmentation des infections était un résultat cumulatif des vacances d'été. Il a expliqué qu'il ne faut pas oublier les mesures de précaution pour prévenir le virus.

À la mi-mars, l'Égypte a imposé des mesures d'isolement générales pour lutter contre l'épidémie, notamment un couvre-feu nocturne, l'interdiction des grands rassemblements publics et la fermeture de restaurants, théâtres et cinémas. Mais le pays a levé la plupart de ces mesures depuis fin juin. 

Prières du vendredi
Ce vendredi, l'Égypte a organisé des prières du vendredi dans les mosquées, pour la première fois depuis le début de l'épidémie de COVID-19, avec des conditions et des précautions spéciales.

Une fois que les autorités sanitaires égyptiennes ont terminé l'essai d'un vaccin contre le coronavirus sur des animaux, des essais cliniques suivront, ce qui constitue une dernière étape avant l'approbation du vaccin.

Le ministère de l'enseignement supérieur égyptien a invité des volontaires sains à participer à ces essais. Les conditions sont déterminées par des protocoles de recherche, sans que les volontaires n'obtiennent de compensation financière conformément à la loi. Le vaccin est l'un des quatre vaccins actuellement mis au point par l'Égypte.

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.