En Jordanie, un décret royal met fin à la session parlementaire

Le roi Abdallah II de Jordanie (G) prononce un discours devant le Parlement, lors de l’ouverture de la troisième session ordinaire dans la capitale Amman. (Photo, AFP/Archives)
Le roi Abdallah II de Jordanie (G) prononce un discours devant le Parlement, lors de l’ouverture de la troisième session ordinaire dans la capitale Amman. (Photo, AFP/Archives)
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Publié le Mardi 08 juin 2021

En Jordanie, un décret royal met fin à la session parlementaire

  • Sur les 130 membres de la chambre basse, 108 députés ont voté en faveur de l’expulsion de M. Ajarmeh
  • Dans un nombre de vidéos récentes, le député menace de créer un «parti de droite radicale jordanien»

AMMAN : Le roi Abdallah II de Jordanie a mis fin lundi à la session actuelle du Parlement, une décision qui, de l’opinion de certains analystes, n’est pas liée aux dernières émeutes déclenchées par un député.

Le décret royal a ordonné la prorogation de la session extraordinaire à partir du jeudi 10 juin.

Des affrontements ont eu lieu ce week-end entre des partisans du député Osama Al-Ajarmeh et la police dans la banlieue de Naour, à Amman.

Accusé d’avoir déclenché les émeutes qui ont fait quatre blessés parmi les rangs des policiers, M. Al-Ajarmeh s’est fait expulser du Parlement dimanche.

Naour, fief de la tribu des Ajarmeh, avait retrouvé le calme lundi, et aucune violence n’a été signalée.

La Chambre a tenu une brève session extraordinaire dimanche, durant laquelle la majorité des députés ont voté en faveur de l’expulsion de M. Al-Ajarmeh.

Dans un nombre de vidéos récentes, le député profère des insultes à l’égard du roi Abdallah II et les institutions de l’État. Il menace de créer un «parti de droite radicale jordanien». La potentielle formation, d’après lui, serait composée de tribus et d’anciens militaires pour «purifier Amman de l’élite libérale» qu’il accuse d’être à l’origine des malheurs du pays.

Sur les 130 membres de la chambre basse, 108 députés ont voté en faveur de l’expulsion de M. Ajarmeh.

Selon les experts parlementaires, le décret royal prorogeant le 19e Parlement n’est qu’une simple exigence constitutionnelle procédurale, et ne fait que coïncider avec les événements.

«En vertu de la constitution, une session du Parlement ne devrait pas durer plus de six mois», explique le reporter parlementaire Majed Al-Amir. La session actuelle a débuté le 10 décembre, de sorte que le délai de six mois sera échu le 10 juin.

Le chroniqueur politique Khaled Qudah fait écho à ces propos, et décrit la décision du roi de proroger le Parlement comme une «procédure de routine ainsi qu’une exigence constitutionnelle».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Sisi rencontre Burhan au Caire pour discuter du rétablissement de la stabilité au Soudan

 La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
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  • Les 2 dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux
  • La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays

DUBAI : Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le président du Conseil souverain transitoire du Soudan, le général Abdel Fattah Al-Burhan, se sont rencontrés lundi au Caire pour discuter des moyens de rétablir la stabilité et de promouvoir le développement au Soudan.

Les deux dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux et d'aborder diverses questions régionales, a rapporté Ahram Online.

La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays.

M. Al-Burhan a déclaré Khartoum "libérée" du contrôle des forces de soutien rapide en mars, après une importante poussée militaire.

La guerre, qui a éclaté en avril 2023 en raison de différends concernant l'intégration des forces de soutien rapide dans l'armée, a fait des dizaines de milliers de morts, les deux parties étant accusées d'avoir commis des atrocités.

Le Soudan reste profondément divisé, l'armée contrôlant le nord et l'est du pays, tandis que les forces de sécurité soudanaises détiennent la majeure partie du Darfour et certaines parties du sud.


Le chef de la lutte antiterroriste irakienne s'entretient avec les émissaires égyptien et jordanien

M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
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  • Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage des perspectives sur les questions de sécurité
  • Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme

DUBAI : Le chef du service irakien de lutte contre le terrorisme, le général de corps d'armée Karim Al-Tamimi, a tenu lundi des réunions séparées avec les envoyés militaires égyptien et jordanien afin de discuter des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité.

Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme.

Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage de perspectives sur les questions de sécurité entre les trois pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des négociations entre les États-Unis et l'Iran avec son homologue iranien

 Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique
  • Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman

RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères le 28 avril.

Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman.

Les ministres ont également discuté des liens bilatéraux et des questions d'intérêt commun, a ajouté le communiqué du ministère.