Gaz et nucléaire se battent pour le label d’investissement "vert" de l’UE 

Construction sur le site de la centrale nucléaire de production Electricité Hinkley Point C au Royaume Uni (Photo, Reuters).
Construction sur le site de la centrale nucléaire de production Electricité Hinkley Point C au Royaume Uni (Photo, Reuters).
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Publié le Vendredi 28 août 2020

Gaz et nucléaire se battent pour le label d’investissement "vert" de l’UE 

  • La campagne des lobbyistes se déroule dans la crainte que les règles de financement durable ne privent les géants de l’énergie de milliards de financement
  • Les militants pour le climat ont exhorté l’UE à ne pas céder aux pressions des secteurs pétrolier et gazier

BRUXELLES : Les secteurs de l’industrie gazière et nucléaire ont intensifié leur lobbying pour obtenir des changements de dernière minute dans les réglementations européennes définissant les investissements durables. Ils craignent que leur exclusion d’une nouvelle « liste verte » ne les prive de milliards de dollars de financement.
L’accord sur la création de la « liste verte » – un système de classification des activités économiques durables ou taxonomie – de l’Union européenne (UE) doit être finalisé cette année, et pourrait s’avérer crucial, dans la mesure où l’énergie nucléaire et la plupart des usines de traitement de gaz naturel et des gazoducs ont été exclus d’une liste provisoire publiée en mars.
En obligeant les fournisseurs de produits financiers à faire état des investissements qui répondent aux critères climatiques à partir de la fin de 2021, les nouvelles réglementations de l’UE sur la finance verte sont conçues pour canaliser les liquidités vers des projets qui soutiennent les objectifs climatiques de l’Union.
Au cours des quatre mois qui ont suivi la publication des réglementations, des représentants des secteurs gazier et nucléaire ont tenu 52 réunions – en personne ou virtuellement – avec des responsables de l’Union européenne, selon des fichiers de l’UE analysés par Reclaim Finance, une association à but non lucratif.
Dans l’ensemble, les représentants du secteur ont tenu depuis le début de 2018 un total de 310 réunions avec les responsables politiques de l’UE, selon des données publiées le 8 juillet dernier.
Les entreprises de la filière nucléaire, en particulier, ont intensifié leur lobbying. Sur 36 réunions tenues au cours des trente derniers mois, 10 ont eu lieu depuis le mois de mars.
Les demandes affluent à Bruxelles pour que la réglementation garantisse que les dépenses de son fonds de redressement de la Covid-19 de 750 milliards d’euros (888 milliards de dollars) soient allouées à des projets verts. L’argent commencera à être mis en circulation en 2021, ce qui signifie que tout retard dans les réglementations pourrait contrecarrer ce projet.
Les militants pour le climat ont exhorté l’UE à ne pas céder aux pressions des secteurs pétrolier et gazier. « Si les institutions et les États membres de l’UE veulent vraiment construire une Europe durable faisant face à l’urgence climatique, ils doivent se libérer des lobbyistes des énergies fossiles », a déclaré Paul Schreiber, militant de Reclaim Finance.
L’un des principaux reproches des deux secteurs énergétiques porte sur leur exclusion du groupe d’experts financiers qui a présenté les propositions émises en mars.
Une nouvelle plate-forme européenne sur le financement durable sera mise en place dans le cadre de la taxonomie le mois prochain – et les deux secteurs se bousculent pour faire partie du groupe.
Rebecca Vaughan, analyste auprès d’InfluenceMap, une organisation à but non lucratif dont les données sur le lobbying sont utilisées par les investisseurs, a déclaré que la plate-forme était probablement la « dernière chance » du secteur gazier pour changer les réglementations.
Les quatre groupes lobbyistes du gaz et du nucléaire interviewés par Reuters ont demandé à faire partie de la plate-forme de financement durable, qui a également reçu plus de 500 autres requêtes.
Le groupe actuel d’experts – dont les 35 membres comprennent des gestionnaires d’actifs, des organisations non gouvernementales, des banques et deux représentants du secteur de l’énergie – a précisé que les centrales à gaz ne devraient être qualifiées de « durables » que si elles respectaient les limites strictes d’émissions.
Les experts expliquent que ces limites seraient certainement dépassées, à moins que le secteur ne capture les gaz à effet de serre qu’il produit, et que l’hydrogène « vert » pourrait jouer un rôle important. Les investissements visant à développer les gazoducs ne seraient pas non plus qualifiés de « durables », même si ce pourrait être le cas pour les infrastructures destinées à l’utilisation de l’hydrogène produit à partir de l’énergie renouvelable. 
Les groupes de pression de l’Association internationale des producteurs de pétrole et de gaz (IOGP), d’Eurogas et de FuelsEurope ont tous déclaré à Reuters que les règles de financement durable devraient admettre davantage de réductions progressives dans les émissions.
« En un sens, le rapport a été établi comme si nous devions faire la transition demain, a déclaré Kamila Piotrowska, directrice principale de l’IOGP pour la stratégie politique. C’est tout un chemin à faire, et nous avons besoin de ces activités de transition. »
Ils souhaitent que la taxonomie puisse inclure une liste d’activités dites « de transition », y compris celles des centrales à gaz, que certains États membres de l’UE envisagent d’utiliser pour diminuer leur forte dépendance à l’égard des centrales au charbon plus polluantes.
Les groupes de pression, notamment Eurogas, veulent également que les gazoducs soient classés comme durables, s’ils peuvent se convertir à l’avenir dans le gaz à faible émission de carbone.
« Il y a un danger réel que les usines de traitement de gaz en Europe soient considérées comme non durables, et donc incapables de lever tout financement pour quoi que ce soit », a déclaré John Cooper, directeur général de l’association de l’industrie du raffinage FuelsEurope.
FuelsEurope et l’IOGP ont également demandé à la commission d’envisager la prolongation du délai de mise en conformité des entreprises.
Interrogée sur la possibilité d’inclure des activités de transition, une porte-parole de la Commission européenne explique qu’elle étudie tous les arguments sur ce qui devrait être inclus, sur la base des recommandations de son groupe d’experts et des commentaires du secteur.
Le groupe d’experts de l’UE affirme que ses critères sont fondés scientifiquement et conçus pour inciter à réduire rapidement les émissions au niveau nécessaire afin de donner au monde une chance d’éviter un changement climatique catastrophique.
« Un grand nombre de personnes pensent encore que la transition consiste en de petites étapes progressives, et il est malheureusement trop tard pour cela », a déclaré Helena Vines Fiestas, responsable mondiale de la gestion et de la politique auprès de BNP Paribas Asset Management, et membre du groupe d’experts.
Les groupes du secteur nucléaire affirment que l’énergie mérite le label durable, en raison de ses faibles émissions de carbone et de ses sites d’élimination sécurisée des déchets.
Ils craignent que si le nucléaire n’est pas jugé durable, le coût du capital pour les centrales électriques n’augmente – une préoccupation pour un secteur où des projets phares, comme le réacteur britannique Hinkley Point C, rencontrent des difficultés à faire face à une augmentation vertigineuse des coûts. 
Pour aider à faire passer le message, plusieurs groupes de lobbying nucléaire ont sollicité l’aide du public, tweetant pour encourager les adhésions à une consultation de l’UE en avril sur les réglementations proposées – et donnant des suggestions sur ce qu’il faut écrire.
Cela a permis de générer 126 commentaires à la consultation de l’UE de la part de citoyens concernés, demandant que l’énergie nucléaire soit qualifiée de « durable » – près d’un tiers des réponses reçues, selon l’analyse d’InfluenceMap.
Le groupe d’experts financiers était divisé sur la façon d’étiqueter l’énergie nucléaire. La commission a demandé à son aile scientifique de faire un compte-rendu sur la question l’année prochaine.
Des groupes de pression ont déclaré à Reuters qu’ils étaient convaincus que l’énergie nucléaire serait finalement considérée comme durable, mais ils veulent que la section énergétique de la taxonomie soit retardée jusqu’à ce que la rédaction du rapport.
La porte-parole de la commission précise qu’il est toujours prévu de compléter les réglementations du financement durable cette année, et qu’elles pourraient être modifiées à une date ultérieure pour satisfaire le nucléaire, en fonction des résultats du rapport scientifique.
 


L'Arabie saoudite et l'Europe renforcent leur dialogue environnemental

Le ministre d'État saoudien aux Affaires étrangères Adel Al-Jubeir lors d'une réunion avec des responsables européens dimanche à Riyad. (Photo: Al Arabiya)
Le ministre d'État saoudien aux Affaires étrangères Adel Al-Jubeir lors d'une réunion avec des responsables européens dimanche à Riyad. (Photo: Al Arabiya)
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  • Le ministre saoudien et les responsables européens renforcent leur coopération climatique
  • Cette rencontre s'inscrit dans le cadre d'un dialogue soutenu entre l'Arabie saoudite et l'Union européenne, les deux parties partageant des positions communes sur plusieurs dossiers diplomatiques majeurs, notamment l'Initiative de paix arabe

RIYAD: Dans un contexte d'intensification des relations entre l'Arabie saoudite et l'Union européenne, une rencontre de haut niveau consacrée aux enjeux environnementaux s'est tenue dimanche dans la capitale saoudienne, a rapporté l'agence de presse saoudienne SPA.

Le ministre d'État aux Affaires étrangères Adel Al-Jubeir, qui endosse également le rôle d'émissaire pour le climat, a reçu une délégation européenne de premier plan. Parmi les participants figuraient Delphine Pronk, présidente du Comité politique et de sécurité de l'UE, et Luigi Di Maio, représentant spécial de l'Union européenne pour la région du Golfe.
Au cœur des échanges: le renforcement de la coopération face au défi climatique. Les discussions ont notamment porté sur l'approfondissement des initiatives conjointes déjà engagées dans ce domaine. Les responsables ont également saisi cette occasion pour faire le point sur les derniers développements diplomatiques en Europe et au Moyen-Orient.

Cette rencontre s'inscrit dans le cadre d'un dialogue soutenu entre l'Arabie saoudite et l'Union européenne, les deux parties partageant des positions communes sur plusieurs dossiers diplomatiques majeurs, notamment l'Initiative de paix arabe pour le Moyen-Orient, portée par Riyad.

Le dynamisme de cette relation se reflète également dans le domaine économique. L'Union européenne s'est imposée comme le deuxième partenaire commercial du royaume, les échanges entre les deux parties ayant atteint un niveau record de 80 milliards de dollars en 2023.
 


Tri des déchets: les Français progressent sur le plastique, mais restent loin de l'objectif européen

Pour le plastique, le "gisement", c'est-à-dire la quantité d'emballages issus de la consommation des ménages, "est stable, donc, c'est vraiment une augmentation nette", s'est réjoui Jean Hornain, directeur général de Citeo. (AFP)
Pour le plastique, le "gisement", c'est-à-dire la quantité d'emballages issus de la consommation des ménages, "est stable, donc, c'est vraiment une augmentation nette", s'est réjoui Jean Hornain, directeur général de Citeo. (AFP)
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  • Les Français ont recyclé 27% des emballages plastiques en 2023 contre 24,5% en 2022, selon des chiffres dévoilés lundi par Citeo, l'organisme qui coordonne la collecte et le tri des déchets d'emballages ménagers
  • Les Français ont recyclé 120.000 tonnes d'emballages plastiques supplémentaires entre 2022 et 2023, une progression que M. Hornain attribue notamment à la fin de la mise en place de l'extension des consignes de tri pour l'ensemble des plastiques

PARIS: Les ménages français ont amélioré en 2023 leur tri des emballages plastiques, traditionnel maillon faible du bac jaune, mais restent encore loin des objectifs européens.

Les Français ont recyclé 27% des emballages plastiques en 2023 contre 24,5% en 2022, selon des chiffres dévoilés lundi par Citeo, l'organisme qui coordonne la collecte et le tri des déchets d'emballages ménagers.

Pour le plastique, le "gisement", c'est-à-dire la quantité d'emballages issus de la consommation des ménages, "est stable, donc, c'est vraiment une augmentation nette", s'est réjoui Jean Hornain, directeur général de Citeo, dans un entretien à l'AFP.

Les Français ont recyclé 120.000 tonnes d'emballages plastiques supplémentaires entre 2022 et 2023, une progression que M. Hornain attribue notamment à la fin de la mise en place de l'extension des consignes de tri pour l'ensemble des plastiques, avec "un effet de simplification".

Cette progression du plastique, à laquelle s'ajoute une progression des papiers et cartons, dont le taux de recyclage est passé de 63 à 69%, permet à Citeo d'annoncer un taux de recyclage global des emballages ménagers en augmentation de 1,5 point à 67%.

Les Français ont ainsi trié 58 kilogrammes d'emballages ménagers par habitant en 2023, soit 1,5 kg de plus qu'en 2022.

"Il faut qu'on se réjouisse, parce qu'on avance", a estimé M. Hornain, tout en reconnaissant qu'on "n'est pas sur les trajectoires" fixées par Bruxelles sur le plastique et, dans une moindre mesure, sur l'aluminium, recyclés respectivement à 27 et 37%, alors que l'Europe a fixé un objectif de 55% de recyclage des déchets d'emballages plastiques d'ici 2030, et de 60% pour l'aluminium.

La France, qui recycle très bien des matériaux d'emballage comme le verre et l'acier (86% pour l'un comme pour l'autre en 2023) est traditionnellement en queue de peloton pour le taux de recyclage de ses plastiques: selon Eurostat, elle se situait en 2022 au 25e rang, très loin de pays comme la Slovaquie ou l'Allemagne, déjà en ligne ou presque avec la cible dessinée par Bruxelles.

Certains de ces pays, comme la Belgique, ont généralisé une politique de tarification incitative, qui a pour but de limiter la production d'ordures ménagères dans le bac gris en facturant à l'usager uniquement les déchets qu'il produit, ce qui incite à trier davantage.

"C'est un levier de performance", pour Jean Hornain, qui souligne que seulement sept à huit millions de Français bénéficient de cette démarche, soit un chiffre très inférieur à ce qui est prévu par la loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015: le texte avait fixé un objectif de 15 millions d’habitants en 2020, puis 25 millions en 2025.

Autre levier d'amélioration: le recyclage d'emballages qui n'étaient pas ou mal recyclés jusqu'à présent, comme le pot de yaourt en polystyrène.

A cette fin, Jean Hornain espère voir mise en service prochainement une usine à Anvers, en Belgique, actuellement en phase de tests, "pour arriver à faire une boucle circulaire, du pot de yaourt au pot de yaourt, là où aujourd'hui le pot de yaourt fait plutôt des cintres et des pots de fleurs".


L'Arabie saoudite plaide en faveur de la qualité de vie lors de la COP29

Le développement urbain durable joue un rôle important dans l'amélioration de la qualité de vie. Des projets tels que NEOM, une ville futuriste conçue pour intégrer des technologies intelligentes et un mode de vie durable, montrent comment les environnements urbains peuvent être conçus tout en maintenant une croissance durable, même après l'achèvement de la ville. (AN/Abdulrahman bin Shalhoub)
Le développement urbain durable joue un rôle important dans l'amélioration de la qualité de vie. Des projets tels que NEOM, une ville futuriste conçue pour intégrer des technologies intelligentes et un mode de vie durable, montrent comment les environnements urbains peuvent être conçus tout en maintenant une croissance durable, même après l'achèvement de la ville. (AN/Abdulrahman bin Shalhoub)
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  • L'une des principales initiatives à l'origine de ce changement est la Vision saoudienne 2030, un cadre stratégique visant à réduire la dépendance du pays à l'égard du pétrole et à favoriser la diversification économique
  • Cette vision met l'accent sur le développement vert, qui est essentiel pour améliorer la qualité de vie globale des résidents et des citoyens du Royaume

BAKOU: Alors que la COP29, la 29e conférence sur le changement climatique, se poursuit pour le 12e jour dans la capitale de l'Azerbaïdjan afin d'améliorer la santé et le bien-être des populations du monde entier, il est important de maintenir le niveau de qualité de vie après la mise en œuvre des politiques.

La durabilité, en général, a émergé comme un point focal critique pour les pays du monde entier, et l'Arabie saoudite ne fait pas exception. Alors que le Royaume passe d'une économie essentiellement basée sur le pétrole à un modèle plus diversifié et durable, les implications pour la qualité de vie sont profondes.

L'une des principales initiatives à l'origine de ce changement est la Vision saoudienne 2030, un cadre stratégique visant à réduire la dépendance du pays à l'égard du pétrole et à favoriser la diversification économique.

Cette vision met fortement l'accent sur le développement vert, qui est essentiel pour améliorer la qualité de vie globale des résidents et des citoyens du Royaume.

Le gouvernement saoudien s'efforce de créer un avenir plus résilient et plus prospère grâce à divers investissements dans la planification urbaine durable et les technologies et projets respectueux de l'environnement.

Le développement urbain durable est essentiel à l'amélioration de la qualité de vie. Des projets tels que NEOM, une ville futuriste conçue pour intégrer des technologies intelligentes et un mode de vie durable, montrent comment les environnements urbains peuvent être conçus tout en maintenant une croissance durable, même après l'achèvement de la ville.

Ces projets visent à offrir aux habitants des espaces verts, des transports publics efficaces et des infrastructures intelligentes, contribuant ainsi à l'amélioration du niveau de vie.

Aeon Collective est un autre exemple qui montre l'engagement du Royaume à améliorer le niveau de vie de la population.

L'entreprise est une organisation interdisciplinaire à but non lucratif basée à Riyad, qui s'est engagée à faire progresser le concept de durabilité et de développement en Arabie saoudite, tout en se concentrant sur l'intersection du bien-être social, économique et écologique.

Aeon Collective est considérée comme un Waqf, mot arabe désignant des actifs donnés, légués ou achetés pour être détenus à perpétuité pour des causes caritatives générales ou spécifiques qui sont socialement bénéfiques.

La princesse Mashael Saud Al-Shalan, cofondatrice d'Aeon Collective, a expliqué à Arab News, lors de la COP29, le concept et l'objectif de l'organisation.

"Comme vous le savez, le waqf est l'une des plus anciennes structures islamiques légales, créée il y a près de 1 400 ans", a-t-elle déclaré. "L'intention était de réorienter cette structure juridique (Waqf) dans un espace qui nous permettait de nous concentrer sur la durabilité à long terme, mais à plus court terme, d'essayer de répondre à une question fondamentale: ‘Que faudrait-il pour aligner les opportunités de mobilité socio-économique pour les individus à travers l'action active de réparation de notre planète?’”

La princesse Mashael a également évoqué la nécessité de se réapproprier le cadre islamique Amarat Alardh, qui, selon elle, signifie "la garde de la terre".

"C'est dans notre propre héritage, notre culture, islamique, arabe, saoudienne, que nous devons être là pour prendre soin de nos concitoyens, de nos semblables, mais surtout de tous les autres êtres, plantes, animaux, avec lesquels nous partageons cette planète", a-t-elle déclaré.

En outre, la sensibilisation et l'engagement du public dans les pratiques de durabilité sont encouragés par des campagnes éducatives et des initiatives communautaires. En encourageant les citoyens à adopter des habitudes durables, telles que le recyclage et la conservation de l'énergie, le gouvernement vise à créer une culture de la durabilité qui améliore le bien-être de la communauté.

Tout au long de la conversation, la princesse Mashael a fait l'éloge des perspectives que l'Arabie saoudite apporte à la table des négociations lors de cet événement, tout en soulignant la responsabilité des individus à élever le niveau d'ambition au niveau national afin de s'assurer que ces objectifs et ces ambitions se traduisent sur le terrain.

En outre, la princesse Mashael est intervenue lors de l'un des panels du mercredi, consacré à la durabilité dans les villes.

"Les villes ont tendance à être non seulement les plus grands rassembleurs de carbone, mais aussi les lieux où vivent la plupart des cerveaux que nous essayons d'attirer, qui résolvent ces problèmes... Il s'agit donc d'avoir une mentalité qui va au-delà de la pénurie, de l'alarmisme et de l'anxiété écologique; une mentalité de croissance, une mentalité de capacité à faire".

En Arabie saoudite, la durabilité n'est pas seulement une réponse aux préoccupations environnementales; il s'agit d'une approche holistique visant à améliorer la qualité de vie grâce à des initiatives stratégiques dans de nombreux secteurs, y compris la planification urbaine et l'engagement communautaire; le pays jette les bases d'un avenir plus sain et plus durable pour sa population.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com