WASHINGTON : Les États-Unis ont imputé vendredi aux Houthis, soutenus par l’Iran, l’échec d’un cessez-le-feu au Yémen et les ont accusés de ne pas avoir pris d’autres mesures pour mettre fin à ce conflit brutal.
«Si de nombreux acteurs posent problème à l’intérieur du Yémen, les Houthis portent une responsabilité majeure à cause de leur refus de s’engager de manière significative dans un cessez-le-feu et de prendre des mesures pour résoudre un conflit qui dure depuis près de sept ans, et qui a causé des souffrances inimaginables au peuple yéménite», a déclaré le département d’État.
L’envoyé spécial des États-Unis pour le Yémen, Tim Lenderking, est rentré jeudi d’une tournée en Arabie saoudite, à Oman, aux Émirats arabes unis et en Jordanie, où il a discuté de la crise humanitaire et économique au Yémen avec des responsables gouvernementaux et des Yéménites, indique un communiqué du département d’État.
Le président américain, Joe Biden, a fait du Yémen une priorité depuis son entrée en fonction en janvier. Il a nommé M. Lenderking afin d’aider à relancer les efforts de paix de l’ONU, qui sont au point mort.
Après le retour de M. Lenderking d’un déplacement le mois dernier, le département d’État a accusé les Houthis d’avoir aggravé la crise humanitaire au Yémen en attaquant Marib, le dernier bastion nord du gouvernement légitime que les Houthis ont expulsé de la capitale.
La situation reste inchangée. «Les Houthis poursuivent une offensive dévastatrice sur Marib, condamnée par la communauté internationale, et isole de plus en plus les Houthis», affirme le département d’État. M. Lenderking a parlé aux Yéménites du renforcement des «processus inclusifs» qui pourraient aider les citoyens à discuter de l’avenir du pays et à accroître les efforts en faveur de la paix, ajoute-t-il.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com