GAZA: Mercredi, le directeur du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a exhorté Israéliens et Palestiniens à trouver une solution politique, afin que des violences comme celles du mois dernier à la frontière de la bande de Gaza puissent être évitées.
Lors de sa première visite à Gaza en quatre ans, Robert Mardini a parcouru les zones dévastées par les bombardements israéliens pendant les onze jours de combats, et notamment une route où 42 personnes ont été tuées.
«Il est vraiment triste de voir et de savoir que les personnes qui ont payé le prix de cette escalade sont des femmes, des enfants, des civils, qui vivaient en sécurité dans leurs appartements», a-t-il déclaré à Reuters.
«J'espère que c'est la dernière fois que je viens pour constater une fois de plus les résultats et l'impact humanitaire d'un nouveau cycle de violence et d'escalade.»
Les autorités médicales de Gaza ont précisé que les frappes aériennes israéliennes avaient tué 253 Palestiniens. Les roquettes et les missiles tirés par les factions palestiniennes ont tué 13 personnes en Israël.
«Ce qu’il faut vraiment, c'est une direction politique de tous les côtés, afin d’éviter que des civils ne soient à nouveau dans la ligne de mire, à cause d'une nouvelle escalade», a déclaré Mardini. «Une direction politique pour trouver une solution qui soit plus durable que ce dont nous avons été témoins au cours de la dernière décennie et au-delà.»
Mardini a également déclaré que le CICR était prêt à aider les parties en cas d'accord pour un nouvel échange de prisonniers dans la région. «Nous avons proposé à plusieurs reprises nos services en tant qu'intermédiaires neutres, et nous allons donc renouveler cette offre une fois de plus», a-t-il affirmé.
Se tenant près des décombres des maisons de la famille Kolak, dont 22 membres ont été tués lors des frappes aériennes israéliennes, Mardini s'est entretenu avec certains des survivants. «Mon grand-père est mort, mon père est mort, son fils est mort, son petit-fils est mort, toute une dynastie a péri en martyr», a confié Wasim al-Kolak, 31 ans, insistant sur la nécessité de poursuites internationales contre Israël.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com