Le partenariat stratégique entre Riyad et Londres au centre des pourparlers entre ben Farhane et Kwarteng

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, s’entretient avec le ministre britannique d'État des Entreprises, de l'Énergie et de la Croissance propre Kwasi Kwarteng à Riyad. (Photo, SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, s’entretient avec le ministre britannique d'État des Entreprises, de l'Énergie et de la Croissance propre Kwasi Kwarteng à Riyad. (Photo, SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, s’entretient avec le ministre britannique d'État des Entreprises, de l'Énergie et de la Croissance propre Kwasi Kwarteng à Riyad. (Photo, SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, s’entretient avec le ministre britannique d'État des Entreprises, de l'Énergie et de la Croissance propre Kwasi Kwarteng à Riyad. (Photo, SPA)
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Publié le Mercredi 02 juin 2021

Le partenariat stratégique entre Riyad et Londres au centre des pourparlers entre ben Farhane et Kwarteng

  • Kwarteng a également rencontré le ministre saoudien de l'Industrie et des Ressources minérales ainsi que le président de la Commission spatiale saoudienne
  • Ce lundi, Kwarteng a également rencontré le ministre saoudien de l'énergie

RIYADH: Le ministre des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite, le prince Faisal ben Farhane, a rencontré mardi le ministre britannique d'État des Entreprises, de l'Énergie et de la Croissance propre Kwasi Kwarteng à Riyad.

Les deux ministres ont examiné les aspects du partenariat stratégique entre les deux pays et discuté des possibilités de renforcer la coopération et la coordination conjointe pour servir leurs intérêts, a affirmé le ministère des Affaires étrangères du Royaume.

Ils ont également «évoqué les opportunités et les projets prometteurs» offerts par la Vision 2030 du Royaume, a ajouté le communiqué du ministère.

Le ministre de l'Industrie et des Ressources minérales Bandar ben Ibrahim Alkhorayef a aussi rencontré Kwarteng et la délégation qui l'accompagnait.

Les deux ministres ont en outre évoqué les derniers développements des projets et accords communs, et passé en revue les opportunités d'investissement et le renforcement des relations économiques entre les deux pays.

Ils ont de plus discuté des détails d'un nouveau projet d'investissement minier et ont suivi les projets d'un programme d'étude géologique du Bouclier arabe dans le Royaume auquel plusieurs organismes et entreprises internationales, en particulier des entreprises britanniques, ont participé.

Les deux ministres ont de plus échangé des points de vue sur des opportunités d'exportation dans le but de réaliser la transformation économique souhaitée décrite dans la Vision 2030 du Royaume, a rapporté l'agence de presse saoudienne, ainsi que des domaines et des opportunités de développement de la coopération dans plusieurs secteurs de l’industrie.

Alkhorayef a signalé que le partenariat économique avec le Royaume-Uni était l’un des partenariats stratégiques bien établis du Royaume et que l’objectif était d’accroître la coopération industrielle et minière de manière à atteindre les objectifs de la Vision 2030.

Le marché britannique reçoit un grand nombre d'exportations saoudiennes non pétrolières, représentées dans les activités de fabrication de produits chimiques et de polymères, en plus des matériaux de construction, des produits alimentaires, des emballages, des métaux précieux, des bijoux et des produits utilisés dans le secteur pharmaceutique.

Abdallah ben Amer Al-Swaha, président de la Commission spatiale saoudienne, a également rencontré le ministre britannique en visite pour examiner des opportunités de coopération entre la Commission spatiale saoudienne et l'Agence spatiale britannique, en plus de stimuler la participation du secteur privé.

Kwarteng a remercié le ministre saoudien de l'Énergie, le prince Abdelaziz ben Salman, pour son «accueil chaleureux ainsi que d’avoir l'occasion d'engager des discussions avec des collègues ministres dans la ville historique de la Dariya» lundi.

Kwarteng a écrit sur son compte tweeter « J’ai eu d’excellentes discussions avec le prince Abdelaziz sur une série de priorités communes, notamment la transition mondiale vers une énergie propre», ajoutant qu'il «a souligné l'engagement de la Grande-Bretagne à soutenir la Vision 2030 ainsi que l'ambitieuse initiative verte saoudienne».

Le prince héritier Mohammed ben Salman a annoncé en mars les deux initiatives vertes de l'Arabie saoudite et du Moyen-Orient, des projets qui réduiront les émissions de carbone de 60% dans la région et verront la plantation de 50 milliards d'arbres dans le plus grand projet de reboisement au monde.

Le Royaume-Uni accueillera la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, également connue sous le nom de COP26, en novembre et a intensifié sa coopération avec l'Arabie saoudite ces derniers mois.

«Le leadership saoudien pour la lutte contre le changement climatique dans la région est vraiment essentiel, et nous sommes impatients de travailler ensemble sur cette priorité commune», a soutenu Kwarteng.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.