Le RN, héritier du Front National (FN) du père de Le Pen, Jean-Marie, est devenu depuis les années 1980 une force politique de plus en plus importante mais n'a jamais remporté de victoire majeure
Depuis son accession à la tête du parti en 2011, Le Pen a opéré une stratégie de dédiabolisation du parti.
Le congrès de ce week-end devrait permettre d'apporter certaines clarifications demandées par les militants
Beaucoup s'interrogent sur le parachutage de candidats issus des rangs de la droite comme têtes de liste aux régionales, d'autres questionnent le fonctionnement interne du parti voire l'"usure" de Marine le Pen
Les dirigeants du RN, Marine Le Pen en tête, accusent d'abord l'abstention, massive, qui a notamment touché les jeunes et les classes populaires, électeurs du RN
Mais pas question de remettre en cause la stratégie de "normalisation" du discours, pourtant questionnée par des militants ou en périphérie du RN
La présidente du groupe des socialistes-démocrates au Parlement européen a estimé que «cette alliance d'extrême droite, populiste et nationaliste ne durerait pas longtemps»
Cette déclaration «est une étape supplémentaire vers la construction d’une alliance solide, élargie et alternative à la gauche illibérale des impôts, de l'immigration sauvage», selon Salvini
Marine Le Pen a oeuvré, dès son arrivée à la tête du FN (devenu RN) en 2011, à dédiaboliser le parti des accusations d'antisémitisme et de racisme
Plusieurs candidats du Rassemblement national aux élections départementales ou régionales se sont vu retirer ces derniers jours leur investiture par le parti
Dans la plupart de ses déplacements pour les régionales, Marine Le Pen fustige les éoliennes, qu'elle envisage de « démonter » si elle arrive à l'Elysée
Plus discrets sur la question, les Républicains réclament un « moratoire » sur l'éolien