«L'important, c'est d'avoir les réponses, aujourd'hui (Éric Zemmour) ne les a pas», a jugé le porte-parole du RN Sébastien Chenu sur France 2
Marine Le Pen a pourtant nettement reculé depuis l'été dans les intentions de vote au premier tour de la présidentielle, à 18-20% selon les sondages, face à Éric Zemmour donné à 10-11%, qui mord surtout sur l'électorat du RN
Dans le discours du polémiste, Valérie Pécresse sent «plus la peur que la force de la République»
«D'ailleurs il y a un paradoxe Zemmour: il dit qu'il veut lutter contre l'islamisme. Est-ce qu'on peut lutter contre l'islamisme sans défendre l'égalité femmes-hommes?»
Le Pen a lancé que la présidentielle d'avril et mai 2017 «ne sera pas seulement un choix de société, comme ont pu l'être les précédents scrutins, ce sera un choix de civilisation»
Elle a confié les rênes de son parti, le Rassemblement national, au jeune premier vice-président Jordan Bardella
A sept mois de l'élection, et alors que la France est déjà quasiment entrée en campagne électorale, le cas Zemmour agite de plus en plus le landerneau politique et médiatique
Un sondage début septembre le créditait d'environ 8% des intentions de vote au premier tour de la présidentielle, un score largement insuffisant pour passer au 2e tour, mais qui pourrait handicaper la candidate de l'extrême-droite Marine Le Pen
Dans sept des 31 cantons remportés en 2015, le RN ne présente pas de candidat, "ce qui représente une opportunité manquée" dans plus d’une vingtaine de communes de plus de 1.000 habitants
Le RN a perdu plus de la moitié de ses cantons (17) et n'en a gagné que trois, avec des scores en progression dans les cantons où il dispose d'une mairie, et en baisse là où il n'en a pas