Trois semaines après le putsch du 1er février et l'arrestation de l'ancienne cheffe du gouvernement civil Aung San Suu Kyi, la mobilisation pro-démocratie ne faiblit pas
L'escalade des tensions a provoqué de nouvelles condamnations internationales, dénoncées dimanche soir par le ministère birman des Affaires étrangères comme une «ingérence flagrante» dans les affaires intérieures du pays
Etabli en France, Abdelghani Bouteflika, troisième frère de l’ex-président, était membre de l'Ordre des avocats de Paris et ex-conseiller juridique du groupe Khalifa qui a fait faillite en 2003
La date et le lieu de l'enterrement de cet homme discret, resté en dehors de la politique, n'ont pas été annoncés
Le quartier se transforme en un espace de résistance collective dans une société où injustice et exclusion se cristallisent
Le gouvernement a offert une réponse purement sécuritaire à une crise économique et sociale, perpétué ainsi une politique de fuite et échappé à l’examen des dossiers
«Le gouvernement ferme tous les lieux de pensée, de culture, d'échange et de sens critique, privilégiant les centres commerciaux aux théâtres, aux universités, aux salles de concert»
Cette nouvelle journée de mobilisation vise le texte sur la « Sécurité globale », et notamment son article 24 qui pénalise la diffusion malveillante d'images des forces de l'ordre
«Les salariés licenciés s'invitent dans les beaux quartiers», a tweeté la CGT Tui France, tandis que les manifestants clamaient : «De l'argent il y en a, dans les caisses du patronat»
Des dizaines de sections CGT mais aussi SUD/Solidaires de branches ou d'entreprises touchées par des plans sociaux comme Sanofi, Cargill, SKF ou General Electric se sont jointes à l'initiative
«Nous valons mieux que ça», a affirmé le patron de la plus grande banque du pays JPMorgan Chase, Jamie Dimon, condamnant les agissements des manifestants
Des centaines d'entre eux ont envahi le Capitole dans un climat insurrectionnel, interrompant la session du Congrès
Les violences mercredi soir à Washington, avec l'irruption de manifestants pro-Trump au Capitole, ont été condamnées par les dirigeants mondiaux, qui ont dénoncé une «attaque contre la démocratie»
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a dénoncé des « scènes honteuses », et appelé à une transition « pacifique et ordonnée » du pouvoir vers le démocrate Joe Biden