La veille, la police avait fait usage de canons à eau pour disperser des manifestants qui réclamaient, dans un quartier déshérité de la capitale économique, le départ des travailleurs migrants
Première économie industrialisée du continent, l'Afrique du Sud attire les migrants de la région
Les manifestants ont en effet décidé de frapper maintenant l'économie en paralysant des voies commerciales essentielles ce qui perturbe déjà certains secteurs
En Europe, les autorités ont pris les devants: des rassemblements prévus pour la fin de semaine ont été interdits, notamment à Paris et Bruxelles
Six «convois» de co-voiturage ou de particuliers à bord de leurs propres véhicules sont annoncés dès mercredi au départ notamment de Bayonne, Nice (sud), Strasbourg (est) ou encore Cherbourg (ouest)
«Cette initiative est prise au sérieux par les autorités», a indiqué une source policière qui annonce «des dispositifs de vigilance»
C'est le premier président, en soixante ans, à rendre hommage aux neuf victimes de cette manifestation organisée entre autres par le parti communiste, la CGT, et l'Unef
Mardi, en fin d'après-midi, des gerbes ont été déposées sous la plaque scellée sur le carrelage blanc du métro où sont inscrits leur nom. Une minute de silence a été respectée en leur mémoire
Les protestations rappellent sur la forme celles des «gilets jaunes» qui avaient paralysé le centre de nombreuses villes françaises tous les week-ends pendant plusieurs mois à partir de l'hiver 2018
Arrivés en nombre le 29 janvier devant le Parlement et sous les fenêtres du Premier ministre Justin Trudeau, entre 400 et 500 camions bloquaient toujours le centre-ville lundi
Selon la police grecque, environ 700 personnes ont défilé de la place Omonia, dans le centre d'Athènes, jusqu'à la place Syntagma, devant le Parlement grec
Les autorités turques ont déclaré jeudi avoir trouvé 19 corps de migrants, morts de froid près de la frontière grecque depuis mercredi, mettant en cause Athènes dans ce drame
Par un froid glacial, avec des températures prévues de jusqu'à -30°C, les manifestants dans la capitale se sont rassemblés autour de feux de camp, agitant des drapeaux canadiens et des pancartes
Vendredi, pour la première fois, la police a durci le ton, promettant de «mettre fin à cette manifestation illégale et d'une dangerosité inacceptable»
A Khartoum-Nord, la banlieue nord-est de la capitale soudanaise, 2 500 manifestants s'étaient rassemblés pour demander justice pour les 79 d'entre eux tués depuis le coup d'Etat du 25 octobre
Pour tenter de les disperser, les forces de sécurité ont tiré en fin de journée des grenades lacrymogènes