«La pauvreté a augmenté», «la famine est à nos portes», scandaient les manifestants qui étaient au moins 2 000, dans le centre ville
«Le gouvernement est incapable de trouver des solutions pour les Tunisiens... Si nous continuons à garder le silence, le pays court à sa perte», a lancé à la foule Abir Moussi
A Amiens, une soixantaine de tracteurs et plusieurs centaines d'agriculteurs se sont également rassemblés devant la préfecture, où ils ont déposé des ballots de paille
Les manifestants entendaient aussi protester contre les règles en matière d'épandage de pesticides, dénonçant un durcissement en la matière
La tension était montée d'un cran la veille, quand la police a accusé des manifestants d'avoir jeté des excréments humains sur les forces de l'ordre
Deux semaines après le début de leur action, inspirée des «convois» anti-restrictions canadiens, les manifestants avaient continué d'affluer ce week-end
Pour la première fois depuis le début du mouvement, des groupes de policiers se sont positionnés jeudi dans les rues d'Ottawa face aux contestataires et aux centaines de camions bloquant les rues
Trudeau a estimé que cette contestation n'avait plus rien de «pacifique», lors d'un débat historique à la Chambre des communes portant sur la mise en œuvre de la loi sur les mesures d'urgence
Au total, plus de 700 Cubains, dont 55 âgés de moins de 18 ans, ont été inculpés pour ces manifestations, et 172 autres avaient déjà été condamnés avant ceux qui viennent de l'être à Holguin
«Ces dernières heures nous avons pu accéder aux condamnations de 20 manifestants accusés du délit de sédition dans la province de Holguin (est), dont cinq mineurs»
«Nous avons le statut de réfugiés mais cette organisation (le HCR) ne s'occupe pas de nous. Nous sommes marginalisés. Nos conditions sont inhumaines», a déploré un manifestant soudanais
Des migrants et des réfugiés originaires notamment d'Afrique subsaharienne se trouvant en Tunisie se plaignent régulièrement d'être victimes de violences verbales et physiques dans ce pays
Un manifestant a été tué lundi à Khartoum lors de nouveaux défilés pour réclamer la chute du nouveau pouvoir militaire
Depuis le coup d'Etat le 25 octobre du chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, les manifestants demandent justice pour les dizaines de personnes tuées par la répression du nouveau régime