M. Sonko, dont le rapport de force avec le pouvoir et la justice tient le Sénégal en haleine depuis plus de deux ans, avait annoncé avoir entamé sa grève de la faim le 30 juillet, quelques heures après son arrestation puis son placement en détention
Candidat à la présidentielle de février 2024, M. Sonko, 49 ans, troisième de la présidentielle de 2019, accuse le président Macky Sall, qui s'en défend, de vouloir l'écarter du scrutin par des procédures judiciaires
Sur 172 personnes inscrites et établies en Tunisie et en Libye, 76 ont été rapatriées jeudi par un vol de la compagnie nationale Air Sénégal
Le Sénégal est le dernier pays subsaharien en date à procéder au rapatriement de ressortissants après les propos tenus le 21 février par le président tunisien Kais Saied
Le rassemblement de mardi visait à faire cesser «l'instrumentalisation» de la justice ainsi que les arrestations «arbitraires», selon les organisateurs
Dans le quartier populaire de la capitale où se tenait le meeting, des militants ont afflué tout l'après-midi, dansant et chantant en tee-shirts, casquettes et châles aux couleurs du Sénégal et à l'effigie d'Ousmane Sonko
Des violences avec heurts entre manifestants et forces de l'ordre, scènes de saccage et de pillage s'étaient produits le 10 février dans la ville de Mbacké
Outre son procès en diffamation, M. Sonko fait l'objet depuis deux ans d'une autre procédure pour «viols et menaces de mort»
Ousmane Sonko a sommé le président Macky Sall de libérer les membres de l'opposition arrêtés, faute de quoi leurs supporteurs viendront « chercher ces otages politiques, coûte ce que cela devra coûter»
Au même moment, les Sénégalais se divisaient sur les responsabilités dans les évènements de la veille et sur les moyens de stopper l'engrenage dans un pays souvent considéré comme un îlot de stabilité