Le port de la charlotte -une coiffe à bord froncé porté pour des raisons d'hygiène- est l'une des 15 situations pratiques examinée par le guide de l'AP-HP
L'islam, souvent mis en cause dans les cas de friction avec la laïcité, n'est pas la seule religion en cause. «La croix catholique réapparait», relève un directeur d’hôpital
C'est la première fois depuis Valéry Giscard d'Estaing en 1980 qu'un président français assiste à une messe papale
«Priez pour moi», avait demandé l'an dernier l'ecclésiastique argentin au couple présidentiel. «Je prie pour vous tous les jours», avait répondu Brigitte Macron
L'entourage du chef de l'Etat a estimé que la séparation entre l'Eglise et l'Etat, régie par la loi de 1905, n'excluait « absolument pas que la République entretienne des relations» avec « tous les cultes»
La présence à une messe papale est une première pour un chef de l'Etat français depuis celle célébrée en 1980 par Jean-Paul II sur le parvis de Notre-Dame en présence de Valéry Giscard d'Estaing
La décision du Conseil d'Etat sera rendue «sous 48 heures», a précisé le juge des référés à l'issue de l'audience
La plus haute juridiction administrative était saisie par l'association Action droits des musulmans (ADM) qui voit dans cette interdiction une «atteinte aux droits de l'enfant»
Le gouvernement a annoncé la semaine dernière l'interdiction dans les établissements scolaires de ce vêtement long porté par les femmes dont le caractère religieux a longtemps fait débat
L'interdiction qui vaut aussi pour le port du qamis, version masculine de l'abaya, a fait l'objet d'un référé-liberté devant le Conseil d'Etat
Emmanuel Macron s'est dit favorable à des «expérimentations» et une «évaluation» du port de l'uniforme à l'école, se prononçant de son côté plutôt pour une «tenue unique»
Emmanuel Macron a déclaré: «Je ne fais aucun parallèle» entre les actes de terrorisme et la tenue portée par des jeunes filles musulmanes. «Je vous dis juste que la question de la laïcité dans notre école est une question profonde»
L'an dernier, le lycée a eu un cas d'abaya par semaine, en moyenne - pour deux adolescents en qamis en cinq ans -, selon Nöel Cabrera, le proviseur
«Nous sommes dans un cadre éducatif et nous avons vocation bien sûr toujours en la matière, à expliciter le sens de la règle, à dire pourquoi cette règle existe dans le milieu scolaire», souligne le directeur académique
Pour les plaignants, cette décision «porte atteinte aux droits de l'enfant, car elle vient viser principalement les enfants présumés musulmans, créant ainsi un risque de profilage ethnique à l'école»
Vendredi à Orange, Emmanuel Macron a assuré que «nous devons êtes intraitables» pour interdire à l'école l'abaya et le qamis