Il faut «qu'on rebâtisse comme ça s'est fait au début des années 1970 avec François Mitterrand (...), comme Lionel Jospin l'a fait aussi, cette grande force socialiste dont on a absolument besoin » a déclaré François Hollande
L'ancien premier secrétaire du PS s'est dit favorable à l'union de la gauche, mais a estimé que «pour qu'elle soit victorieuse, il faut qu'elle soit soucieuse à la fois de vérité et de crédibilité»
Longtemps fantasmée et souvent qualifiée d'impossible, l'union des gauches est devenue une réalité lorsque le Conseil national du PS a adopté à 62% l'accord avec La France insoumise
La photo de famille est prévue pour samedi lors d'une Convention d'investiture de la «Nouvelle union populaire écologique et sociale» (Nupes) à Aubervilliers, près de Paris
«Je suis très tenté», a d'abord avancé M. Zemmour. Mais «j'hésite encore pour une raison simple: Est-ce-que je pourrai, en me présentant, aider tous mes camarades qui sont sur le pont ?»
«Il faut mener la campagne nationale, pour aller aider les uns et les autres. Ce n'est pas évident», a encore insisté M. Zemmour, en précisant que sa décision, «imminente», était «une histoire de quelques jours»
La question des investitures aux législatives provoque de nombreuses turbulences dans la majorité, dont les différentes chapelles rivalisent d'appétit, les troupes d'Edouard Philippe en tête
«Edouard Philippe n'a pas trouvé sa place dans la campagne présidentielle et il est obligé de reconnaître que c'est moins facile que ce qu'il croyait», constate un proche du chef de l'Etat
Jean-Luc Mélenchon ambitionne d'obtenir la majorité aux législatives grâce à des alliances et d'imposer ainsi un partage du pouvoir au chef de l'Etat, le centriste Emmanuel Macron
Ce scénario d'un président forcé à subir un Premier ministre issu d'une force politique rivale juste dans la foulée de son élection serait inédit
Les zemmouristes compteraient présenter quelque 550 candidats aux législatives, qui se tiendront les 12 et 19 juin dans 577 circonscriptions
Après son score de 7% des voix à l'élection présidentielle, décevant au regard des sondages de l'automne 2021, l'avenir politique d’Éric Zemmour et de son mouvement Reconquête! paraît incertain
LFI, dominante après les 22% obtenus par Jean-Luc Mélenchon, mène en effet des négociations bilatérales avec le PCF, EELV, le PS et le NPA - partis qui n'ont pas obtenu 5%
Les communistes souhaitent «une coalition de forces sans hégémonie et un label commun qui reflète l’expression de notre diversité, par exemple l’union populaire de la gauche et des écologistes rassemblés»
Forte des 22% des voix de son candidat Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, La France insoumise a lancé des discussions bilatérales notamment avec EELV, le PCF et le Parti socialiste, afin de trouver un accord aux législatives
La direction du PS a fait un pas en avant vendredi matin, en souscrivant dans les grandes lignes aux « marqueurs» du programme de LFI