Mala Rogan, situé à une trentaine de kilomètres de la frontière russe, a été capturé deux semaines après le début de la guerre le 24 février
L'occupation n'a toutefois été que de courte durée, les Russes se retirant de la zone après deux semaines de combats acharnés, qui ont suffi pour laisser la rue de Galyna Kios en ruines
Dans son point de situation publié dans la nuit de dimanche à lundi, l'armée ukrainienne affirme avancer dans la région de Kherson, du côté des villages de Andriyivka, Lozove et Bilohirka
Les forces russes, qui se sont repliées de la région de Kharkiv, ont continué leur progression ce week-end en direction des villes clefs de Severodonetsk
Dans le nord-est, les Ukrainiens ont repris le contrôle d'une partie de la frontière dans la région de Kharkiv, selon Kiev
Avec l'entrée probable de la Finlande dans l'Otan, c'est 1 300 km de frontières terrestres supplémentaires que la Russie partagera avec l'Alliance atlantique
De violentes explosions ont été entendues dans la nuit de vendredi à samedi à Kharkiv, deuxième ville du pays, pilonnée depuis des semaines par l'artillerie russe
«Nous avons eu deux nuits qui ont été effrayantes, comme l'enfer... L'avant-dernière nuit, nous pensions que le ciel brûlait, que tout le village brûlait», a raconté Svitlana Perepilitsa, 23 ans.
Les quartiers nord-est de Kharkiv sont quotidiennement visés par des frappes ponctuelles, aléatoires, espacées, à toute heure du jour ou de la nuit, souvent meurtrières
Interrogé sur le pourquoi de frapper des zones d'habitations, le chef d'équipe des démineurs répond par un geste: il fait tourner son index tendu sur sa tempe
« C'était le jour de mon anniversaire, le deuxième jour de guerre, et on ne pouvait pas le fêter » témoigne une enfant de Kharkiv
« Le jour de la victoire pour moi ce sera quand je me réveillerais et que ma mère me dirait « mon fils, tout est fini maintenant » confie un jeune adolescent
Sur les images en noir et blanc, un brouillard blanc apparaît soudain, avec des morceaux de bois comme emportés par un ouragan
La ville ne vit pas sous des bombardements massifs, mais elle est quotidiennement visée par des frappes ponctuelles, aléatoires, espacées, à toute heure du jour ou de la nuit