La droite est partie en guerre vendredi contre le Conseil constitutionnel, accusé de «coup d'Etat» pour avoir censuré une grande partie de la loi immigration
Une remise en cause «très préoccupante» des institutions, a réagi le président de l'institution Laurent Fabius, mettant en avant une décision purement «juridique»
Le Conseil constitutionnel, chargé de se prononcer sur la conformité à la Constitution des lois, a censuré de nombreuses mesures adoptées sous la pression de la droite, avec l'appui de l'extrême droite
Un article sur les régularisations de travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension, qui avait cristallisé les débats de l'automne, perdure dans le texte validé par le Conseil constitutionnel
«C'est quand même très spécifique y compris dans l'Histoire de considérer que ceux qui ont pour charge de dire le droit, font un coup d'Etat contre le droit», a commenté Laurent Fabius
LR et RN dénoncent la décision du Conseil constitutionnel, qui a largement censuré les durcissements apportés par la droite à la loi immigration
Les maires de France doivent être «pleinement associés» au déploiement territorial des structures d'accueil de réfugiés et la concertation sur les choix d'implantation doit être «plus importante»
C'est dans l'objectif de désengorger l'Ile-de-France, région où convergent 50% des flux migratoires en France et où les campements se reforment régulièrement
Pour la sixième année consécutive, ce sont les ressortissants de l'Afghanistan qui sont les premiers demandeurs d'asile en France, avec plus de 17.500 premières demandes introduites, selon les données de l'Ofpra
La publication de ses données par l'Ofpra revêt un caractère sensible, alors que le ministère de l'Intérieur a choisi de publier les statistiques annuelles de l'immigration jeudi midi... soit quelques heures avant la décision du Conseil constitutionnel
Le vote des députés du Rassemblement national en faveur de la version finale du projet de loi et leur revendication d'une «victoire idéologique», ont ébranlé la macronie
Parmi les autres mesures contestées figurent aussi des durcissements des conditions du regroupement familial, comme l'allongement de la durée de résidence pour y prétendre, de 18 à 24 mois