Plusieurs centaines de personnes se sont réunies vendredi soir à Bayonne pour protester «contre toutes les violences», après le décès d'un homme des suites d'une agression
Après un traumatisme cranio-cérébral et neuf jours de coma artificiel, la victime n'a pas survécu, a confirmé vendredi le parquet de Bayonne
La parquet a également retenu les chefs de destruction du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes en bande organisée et de participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime
Cet épisode violent avait suscité une vive émotion dans le pays et l'indignation de l'ensemble de la classe politique
Toute personne bénéficiant de la cagnotte, «quand bien même elle serait de la famille du policier (...) se rendrait dès lors coupable de recel d'escroquerie en bande organisée», selon cette plainte
La mort de Nahel, suivie de la mise en examen pour homicide volontaire du policier, a relancé en France le débat sur les violences policières
«Le tir mortel d’un policier sur Nahel M. (...) souligne l'urgence d’une refonte totale des règles françaises régissant l’utilisation des armes à feu par les responsables de l'application des lois», commente le directeur régional d'Amnesty International
La mort de Nahel M., 17 ans, le 27 juin à Nanterre a provoqué une onde de choc et relancé le débat sur les conditions dans lesquelles les forces de l'ordre utilisent leurs armes
«Trois individus» âgés de 18, 17 et 14 ans, «qui ne présentaient pas d'antécédents judiciaires», ont été mis en examen dans cette affaire, selon le parquet
Dans la nuit du 5 au 6 juillet, les policiers du commissariat de Valenciennes étaient intervenus à Vieux-Condé à la suite de l’agression de cet homme «qui était découvert gisant sur la voie publique»
Le 1er mai, l'ONU appelait déjà Paris à «prendre des mesures pour garantir des enquêtes impartiales par des organes extérieurs à la police dans tous les cas d'incidents racistes impliquant des policiers»
En 2019 déjà, à propos du mouvement social des Gilets jaunes, la haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet, avait demandé à Paris «une enquête» sur «les cas rapportés d’usage excessif de la force»
Dans cette déclaration, les experts déplorent aussi «le pillage et la destruction de biens privés et publics ainsi que les informations faisant état d'arrestations et de détentions massives de manifestants»
Le comité de l'ONU salue l'ouverture d'une enquête sur les circonstances qui ont conduit à la mort de Nahel, dont la mort a provoqué une flambée de violences en France