«Nous allons de nouveau déposer une motion de censure», comme mercredi après le recours au 49.3 également sur le budget de l'Etat, a déclaré Mathilde Panot
Il s'agit de la deuxième motion de censure des députés de gauche, avec celle déposée jeudi après que la Première ministre a engagé la responsabilité de son gouvernement pour faire adopter sans vote la partie «recettes» du budget de l'Etat
Il reste près de 2 000 amendements à examiner, et certains sujets sensibles, comme la taxation des «superprofits», n'auront pas été abordés dans l'hémicycle si l'arrêt des débats se confirmait mercredi
Les échanges doivent reprendre mercredi à 15H00 par un débat autour du «prélèvement sur recettes au profit de l'UE»
Le principe a été arrêté entre les services techniques du FMI et les autorités tunisiennes, mais l'accord doit encore être validé par le conseil d'administration du Fonds, selon un communiqué publié samedi
En échange de ce décaissement, le gouvernement tunisien s'est engagé sur un programme de réformes
«Vous m'avez demandé de démissionner en tant que Chancelier» de l'Echiquier, «j'ai accepté», a écrit Kwasi Kwarteng dans une lettre à sa «collègue et amie» Liz Truss
Sur la sellette après 38 jours au pouvoir, Liz Truss avait annoncé un peu plus tôt le limogeage de son ministre des Finances Kwasi Kwarteng, remplacé dans la foulée par Jeremy Hunt
A l'ouverture de la séance, à 15H00, le ministre a été questionné d'entrée sur le feu vert donné dans la matinée par le Conseil des ministres à un possible recours au 49.3, pour faire passer le budget sans vote «si la situation devait l'exiger»
Dans la foulée, les députés ont rejeté un amendement de suppression de l'article liminaire de ce projet de loi de finances, celui qui prévoit de contenir le déficit public à 5% du PIB en 2023
«L'ensemble des États se retrouvent face à un dilemme de plus en plus urgent et douloureux», a reconnu le directeur du département des affaires budgétaires du Fonds Vitor Gaspar
Dans un contexte de chocs multiples depuis le début de l'année, les pays qui ont déjà augmenté leurs dépenses pour faire face à la pandémie n'ont plus nécessairement les marges budgétaires suffisantes pour affronter l'inflation et les hausses des prix