Les larmes de la lauréate, la gaffe de Spike Lee, l'absence de Léa Seydoux... Voici les images fortes qui resteront, avant le retour du plus grand festival du monde, si tout va bien, en mai 2022
La violence était déjà très présente dans la Palme d'Or précédente, «Parasites», mais «Titane», le film primé, fait clairement déborder le niveau d'hémoglobine
Remarqué pour «Les crimes de Snowtown» (2011), le réalisateur australien est de retour sur la Croisette avec un film inspiré de la tuerie de Port-Arthur en Tasmanie, île au large de l'Australie en 1996, l'une des plus meurtrières de l'histoire du pays
«J'ai lu énormément de choses sur la période, écouté et regardé la TV australienne pour tenter de comprendre cette culture», a-t-il déclaré à l'AFP
Graal cinématographique décerné par le jury du Festival de Cannes, la Palme consacre le meilleur film de la compétition
D'autres récompenses seront décernées aux récipiendaires des prix d’interprétation féminine et masculine, du Grand prix, du prix de la mise en scène, du prix du scénario, du prix du jury, de la Palme d’or du court métrage et de la Caméra d'or
Le film a été projeté vendredi à Cannes, dernier d'une compétition qui en compte 24
Damien (Damien Bonnard) est un père de famille, artiste-peintre vivant confortablement dans un mas provençal avec sa compagne Leïla (Leïla Bekhti) et leur fils Amine. Un foyer semble-t-il heureux, mais en réalité rongé par la maladie
Ecrite bien avant la pandémie, l'histoire a instantanément ramené les festivaliers aux réalités de la pandémie et ses ravages depuis 2020
Instinctivement, dès les premières minutes de la projection presse, chacun a pris soin de réajuster son masque, obligatoire en séance durant le festival
Avec "Une histoire d'amour et de désir", présenté à Cannes, Leyla Bouzid redistribue les liens amoureux à travers l'histoire d'Ahmed, un jeune de banlieue parisienne
Le film décrit, avec beaucoup de sensibilité, la mécanique implacable qui empêche Ahmed de s'émanciper et d'assumer ses désirs, conduisant inéluctablement à une forme de souffrance
Sous son vernis d'arriviste sans foi ni loi, prête à tout pour briller, France, incarnée par Léa Seydoux, navigue en réalité entre les deux
Bruno Dumont, cinéaste volontiers burlesque, dont les derniers films tenaient de l'Ovni, comme son oeuvre en deux parties sur Jeanne d'Arc, livre cette fois un cinéma un peu plus grand public