Ce régime donne des pouvoirs accrus aux forces de l'ordre, notamment pour mener des opérations de police
Il n'était pas clair dimanche où se trouvait M. Prigojine après le retrait de ses combattants de Rostov, le Kremlin affirmant qu'il avait accepté de partir au Bélarus et que les poursuites contre lui étaient abandonnées
Evguéni Prigojine a affirmé samedi matin qu'il se trouvait au quartier général de l'armée russe à Rostov, centre névralgique des opérations militaires en Ukraine
«Le Président suit la situation de près. Nous restons concentrés sur le soutien à l’Ukraine», a indiqué la présidence française
Le quotidien américain Washington Post a rapporté dimanche qu'Evguéni Prigojine a plusieurs fois proposé au renseignement ukrainien de lui fournir des informations sur l'emplacement d'unités de l'armée russe, en échange d'un retrait des forces de Kiev de
M. Prigojine a notamment affirmé qu'il ne s'était «pas rendu en Afrique depuis le début» du conflit en Ukraine
«Je vous demande d'émettre un ordre de bataille sur le transfert, avant minuit le 10 mai, des positions du groupe Wagner aux unités du bataillon Akhmat dans la localité de Bakhmout et ses environs», a déclaré Evguéni Prigojine
Le chef de Wagner précise faire cette demande «en raison d'une longue pénurie de munitions», accusant l'état-major de ne lui avoir fourni que 32% des munitions demandées depuis octobre dernier
Le groupe Wagner «sert d'instrument dans la guerre hybride menée par la Russie», a indiqué le département fédéral de l'Economie
Par la même occasion, la Suisse a également intégré - comme l'Union européenne - dans sa liste des sanctions l'agence de presse russe RIA FAN, un média russe qui fait partie du Patriot Media Group
Ses propos interviennent alors que Moscou est en quête d'une victoire à quelques jours du premier anniversaire de son invasion le 24 février
«Je pense qu'on aurait pris Bakhmout s'il n'y avait pas cette monstrueuse bureaucratie militaire, et si on ne nous mettait pas des bâtons dans les roues tous les jours», a fustigé Evguéni Prigojine
Evguéni Prigojine, qui fait l'objet de sanctions américaines et européennes, est depuis plusieurs années accusé d'ingérences dans des élections américaines
Il est notamment accusé d'avoir créé une «ferme de trolls», de faux profils opérant sur les réseaux sociaux pour tenter d'influencer les électeurs
Cette action «au nom de courageuses victimes ukrainiennes» contre le groupe Wagner et son chef Evguéni Prigojine «sera portée devant la Haute Cour de Londres»
La présence de Wagner en Ukraine remonte à 2014, quand ses hommes sont signalés aux côtés des séparatistes prorusses de l'Est du pays