Comme dans toute campagne, les deux camps cherchent à marquer les esprits à coups de symboles
Le temps de quelques heures en fin de semaine dernière, la "Trump Tower" de Chicago a pourtant affiché deux autres noms: ceux des rivaux démocrates du milliardaire, Joe Biden et sa colistière Kamala Harris
Optant pour un registre de plus en plus agressif « Joe Biden est un désastre (...), Joe Biden est un politicien corrompu », le locataire de la Maison Blanche jette toutes ses forces dans la bataille
Le président américain était également Géorgie, Etat où il avait largement devancé Hillary Clinton il y a quatre ans mais où il est derrière Joe Biden, 77 ans, dans les derniers sondages
« Joe est grillé », « Joe a perdu la boule », a lancé mercredi Donald Trump au sujet de son rival septuagénaire, soulevant les rires dans la foule de ses partisans
La candidate démocrate à la vice-présidence, Kamala Harris, a suspendu ses déplacements jusqu'à dimanche « dans un souci de prudence»
Huit jours après le premier face-à-face entre le président républicain, 74 ans, et son adversaire démocrate, 77 ans, qui avait viré au pugilat verbal, le duel entre les colistiers a débuté par des échanges plus posés, bien que fermes
Il a pris une importance encore plus particulière depuis que Donald Trump a été hospitalisé pendant trois jours autour du week-end après avoir contracté la Covid-19
Bill Barr: "la morale traditionnelle s'est érodée et des partisans de la laïcité ont souvent réussi à éliminer la religion de nos écoles et de la place publique"
A 40 jours d'une élection présidentielle où la religion jouera un rôle central, Bill Barr a participé à un petit-déjeuner de prières avec des catholiques