Un manifestant a été tué lundi à Khartoum lors de nouveaux défilés pour réclamer la chute du nouveau pouvoir militaire
Depuis le coup d'Etat le 25 octobre du chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, les manifestants demandent justice pour les dizaines de personnes tuées par la répression du nouveau régime
Les opposants au putsch ont défilé à Khartoum et dans sa banlieue nord-ouest, Omdourman, brandissant les portraits des 79 manifestants tués dans la répression depuis le coup d'Etat
«Ne fais pas confiance à l'armée, elle te trahira», ont-ils scandé. «La rue, elle, ne le fera jamais»
«Les frontières aussi bien aériennes que terrestres ne sont pas fermées. Que chacun retourne dans son service, le calme étant revenu», a dit le président Umaro Sissoco Embalo
Onze personnes ont été tuées, selon le gouvernement
«Nous allons rapidement demander aux autorités burkinabè de proposer un calendrier clair et rapide pour un retour à l'ordre constitutionnel», a ajouté un participant au sommet
Le sommet d'Accra, où les chefs d'Etat étaient physiquement présents, a entendu le compte-rendu des participants à ces missions qui avaient rencontré le nouvel homme fort du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba
Les Etats-Unis ont de leur côté imposé des sanctions financières à sept personnes et deux entités «liées au régime militaire de Birmanie» pour l'anniversaire du coup d'Etat
«La justice internationale a la mémoire très longue et, un jour, les auteurs des crimes internationaux les plus graves commis en Birmanie devront rendre des comptes», a dit Koumjian
La Cédéao, qui a demandé la libération du président renversé Roch Marc Christian Kaboré, placé en résidence surveillée, ainsi que des autres officiels arrêtés, tiendra un nouveau sommet le 3 février à Accra
Le sommet virtuel, qui a duré environ trois heures, a en outre décidé de l'envoi samedi à Ouagadougou d'une mission des chefs d'état-major des armées de la Cédeao, qui sera suivie lundi d'une mission ministérielle