«Le débat sur l'inscription de la Corse dans la Constitution, la question des compétences et de l'autonomie n'est pas un débat tabou», déclare Macron à Aubervillier
«C'est un débat qui ne peut se tenir tant qu'il n'y a pas le calme absolu, et qui suppose de clarifier ce qu'on y met derrière» cette notion d'autonomie, a-t-il ajouté
Depuis qu'il s'est déclaré début mars, le président-candidat n'a fait qu'une seule rencontre publique avec des Français
Dans une campagne complètement à part, percutée d'abord par la crise du Covid, puis la guerre en Ukraine, le chef de l'Etat donne la priorité à ses efforts diplomatiques
La Corse est en proie aux violences depuis l'agression en prison le 2 mars d'Yvan Colonna, assassin du préfet Erignac
Tout en étant partagés sur le degré d'autonomie à accorder à l'île, les adversaires du président-candidat ont critiqué ce pavé dans la mare à un peu plus de trois semaines du scrutin du 10 avril
« Nous sommes prêts à aller jusqu'à l'autonomie. Voilà, le mot est dit», a annoncé le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin dans un entretien au quotidien Corse Matin
Quelques heures à peine après ces déclarations, le FLNC a quant à lui menacé de reprendre la lutte, dénonçant le « déni méprisant» de l'Etat, et affirmant que « chez nous la révolte provoque l'insurrection»
A moins d'un mois du premier tour de l'élection présidentielle, Darmanin voit atterrir sur son bureau un dossier explosif, après le départ la «Madame Corse» du gouvernement
L'agression d'Yvan Colonna a suscité plusieurs manifestations violentes, dont celle de dimanche à Bastia qui a fait 102 blessés dont 77 parmi les forces de l’ordre, selon le parquet