Le soir du 11 novembre, alors qu'un médecin humanitaire connu pour ses missions à Gaza animait une conférence devant une centaine d'auditeurs, des dizaines de personnes avait tenté de forcer l'entrée à coups de mortiers d'artifice et de barres de fer
L'Autorité palestinienne sera représentée par son Premier ministre et l'Egypte, qui contrôle à Rafah le seul point de passage vers Gaza qui ne soit pas tenu par Israël, enverra une délégation ministérielle
La conférence sera en revanche suivie de près par les organisations humanitaires, qui dénoncent sans relâche l'insuffisance des accès et l'impossibilité d'apporter de l'aide tant que se poursuivent les bombardements sur Gaza
Le gouvernement rival reconnu par l'ONU et basé dans la capitale Tripoli n'a pas réagi dans l'immédiat à cette annonce
La participation à une telle conférence pourrait ainsi constituer un véritable casse-tête diplomatique pour de nombreux pays, le gouvernement de l'Est libyen n'étant pas internationalement reconnu
La conférence en présence de l'avocat franco-palestinien Salah Hamouri, prévue à Lyon ce jeudi et avait été interdite par arrêté municipal pour «risques de troubles à l'ordre public»
Elle a été finalement autorisée par la justice, ont indiqué mercredi les conseils de M. Hamouri et le tribunal administratif de Lyon
La préfecture du Rhône a précisé mardi à l'AFP que cette nouvelle décision avait été «notamment» justifiée «au regard de la polémique générée par sa venue à Lyon en janvier»
Cette conférence devait se tenir en présence du président d'Amnesty International France