L’observatoire Al-Azhar a réitéré sa ferme condamnation de l’attaque criminelle contre le siège de Charlie Hebdo au début de 2015
L’organisme a également exhorté la communauté internationale à « prendre une position ferme contre l’empiètement sur les valeurs sacrées et les symboles des musulmans »
Face à une haine qui « est toujours là », « nous ne nous coucherons jamais », a assuré le directeur de l'hebdomadaire satirique, Riss
Quatorze accusés sont poursuivis, soupçonnés à des degrés divers de soutien logistique aux frères Saïd et Chérif Kouachi et à Amédy Coulibaly, auteurs des tueries qui ont fait 17 morts entre les 7 et 9 janvier
Par Anne-Sophie LASSERRE et Valentin BONTEMPS/AFP
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02 septembre 2020
« Depuis les débuts de la Troisième République il y a en France une liberté de blasphémer qui est attachée à la liberté de conscience. Je suis là pour protéger toutes ces libertés »
Mardi, Charlie Hebdo a décidé de republier, en Une, les douze caricatures de Mahomet qui en avaient fait une cible des jihadistes
Le groupe Firqatul Ghuraba indique que « Omar Omsen, ainsi que trois autres frères, ont été arrêtés après avoir répondu à la convocation d'un tribunal » du groupe Hayat Tahrir al-Sham
S'il n'est pas directement soupçonné d'avoir organisé des attentats, Omar Omsen avait approuvé l'attaque contre le journal satirique Charlie Hebdo en janvier 2015 à Paris, dont le procès s'ouvre à Paris mercredi.
« J'ai eu peur que la société elle-même se disloque, parce que c'était là l'intention des terroristes: diviser les Français, stigmatiser les musulmans, faire en sorte que nous ayons l'esprit de haine qui finalement est celui qui les anime »
François Hollande a ensuite expliqué l'actuelle montée des violences à l'encontre des forces de l'ordre par « une utilisation des forces de l'ordre qui n'a pas été forcément à la hauteur de ce qui était souhaité, y compris dans les manifestations »