Plusieurs propriétaires de ces boulangeries, bien qu'ils soient assez âgés, sont toujours actifs dans la gestion de leur entreprise
Les résidents et les touristes se rendent souvent dans ces établissements afin de goûter les produits proposés par ces boulangeries et découvrir la richesse culturelle de la région
Mohamed Bouanane a été interpellé mercredi «pour des soupçons de monopole et de spéculation avec des denrées alimentaires subventionnées et des soupçons de blanchiment d'argent»
De longues queues se forment depuis des mois, lors des deux fournées quotidiennes, devant les boulangeries du circuit semi-étatique vendant la baguette subventionnée à 190 millimes, un prix dérisoire inchangé depuis 1984
Béret vissé sur la tête, Arnaud Crétot, 35 ans, accueille dans son jardin de Montville (Seine-Maritime) avec le slogan de son concept Neoloco : «Cultures locales, changement total»
Ce boulanger fait cuire son pain et torréfie des céréales biologiques dans son jardin à l'aide d'un mur de miroirs (le concentrateur) qui oriente les rayons directs du soleil vers un point fixe qui chauffe une enceinte hermétique en inox, le four
«Chaque minicroissant est pétri et roulé à la main avant d’être plongé dans un sirop, saupoudré de sucre à la cannelle puis déshydraté»
«Il y a eu beaucoup de haine et de passion pour ces minicroissants céréales, sachant que la plupart des commentaires un peu désobligeants viennent des Français»
La baguette, symbole de la vie quotidienne des Français, immortalisée par des films et des publicités, est une appellation apparue au début du XXe siècle à Paris
Le communiqué du ministère rappelle que le nombre de boulangeries est «en constante baisse, notamment dans les communes rurales»