L'ONU enquête sur un massacre présumé près de la ville de Bria, à 600 km à l'est de la capitale centrafricaine Bangui
La mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) a entrepris d'interroger des survivants afin d'éclaircir la réalité des faits, ont précisé les sources onusiennes
Depuis plusieurs mois, les groupes armés qui sévissent en Centrafrique, repoussés des grandes agglomérations, ont recours à des techniques de guérilla et posent des engins explosifs le long des axes routiers
La Minusca rappelle que les attaques contre les Casques bleus peuvent constituer des crimes de guerre et sont passibles de poursuite par les juridictions nationale et internationale
Le public assiste pour la première fois à la rencontre de ces deux ethnies, les Aka quittant rarement les forêts épaisses du sud-ouest ou leurs lisières
«D’un côté, il y a les pygmées, des chasseurs-cueilleurs qui vivent dans la forêt, et de l’autre les Banda, qui viennent de la ville», explique à l'AFP Alex Ballu, un membre de l'équipe technique proche des musiciens
Les groupes rebelles avaient juré, il y a neuf jours, de «marcher sur Bangui» pour empêcher le scrutin, mais ils ont finalement été tenus à distance de la capitale
«Globalement le vote a eu lieu et les électeurs sont venus. Il y a eu un engouement (...) malgré des petits soucis sécuritaires dans quelques endroits»
Les rebelles sont pour l'heure tenus à distance de Bangui, grâce au renfort de centaines de paramilitaires russes, soldats rwandais et Casques bleus de la Mission de l'ONU en Centrafrique
La tenue des élections présidentielle et législatives est un enjeu majeur pour la communauté internationale, qui tente de reconstruire et maintenir une sécurité toute relative depuis 2014