«Plus le temps passe et plus l'Iran continue à faire des progrès dans son programme nucléaire, notamment en utilisant des centrifugeuses plus sophistiquées, en enrichissant plus de matière»
Le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas, a de son côté indiqué avoir téléphoné à son nouvel homologue à Téhéran pour l'inciter à «revenir plus rapidement à la table des négociations»
Les pourparlers de Vienne visent à réintégrer les USA au pacte dénoncé en mai 2018 par Trump et à ramener l'Iran au respect de ses engagements internationaux
L'Iran a progressivement abandonné à partir de mai 2019 la plupart des limites à ses activités nucléaires prévues par l'accord
Des discussions ont repris en avril à Vienne pour relancer l'accord, dont l'ex-président américain Donald Trump a retiré les Etats-Unis
Mais celles-ci, auxquelles Washington participe indirectement, semblent bloquées jusqu'à l'entrée en fonction du nouveau président iranien, l'ultraconservateur Ebrahim Raïssi, début août
Principal succès diplomatique du président sortant Hassan Rohani, l'accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 entre Téhéran et les grandes puissances a accordé à la République islamique un allègement des sanctions
Mais l'accord a été torpillé en 2018 par l'ancien président américain, Donald Trump, les Etats-Unis s'en étant retirés unilatéralement et ayant réimposé des sanctions punitives à l'Iran
Yaïr Lapid, qui rencontrait pour la première fois son homologue américain, a exprimé « les fortes réserves » de l'Etat hébreu concernant les négociations de Vienne
Blinken a déclaré que son pays soutient les accords de normalisation d'Israël, mais qu'il ne peut pas se substituer à un engagement entre Israéliens et Palestiniens pour la paix
L'annonce risque de compliquer encore plus les pourparlers en cours à Vienne, entre l'Iran et les puissances mondiales sur la relance de l’accord de 2015
L’agence onusienne avait sommé Téhéran vendredi de clarifier immédiatement s’il compte prolonger l'accord de surveillance
La République islamique négocie avec six puissances mondiales à Vienne depuis le mois d’avril pour déterminer les mesures que chaque camp devrait adopter
«Certains sujets difficiles et chronophages ne sont toujours pas résolus», déclare le représentant de la Russie