Nucléaire iranien: Washington et Téhéran se renvoient la balle

Photo publiée par le ministère iranien des Affaires étrangères le 27 mars 2022 montrant le ministre iranien Hossein Amir-Abdollahian rencontrant le secrétaire général adjoint et directeur politique du Service européen pour l'action extérieure (SEAE) Enrique Mora à Téhéran (Photo, AFP).
Photo publiée par le ministère iranien des Affaires étrangères le 27 mars 2022 montrant le ministre iranien Hossein Amir-Abdollahian rencontrant le secrétaire général adjoint et directeur politique du Service européen pour l'action extérieure (SEAE) Enrique Mora à Téhéran (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 05 avril 2022

Nucléaire iranien: Washington et Téhéran se renvoient la balle

  • Le chef de la diplomatie iranienne avait estimé que «la balle» était «dans le camp des Etats-Unis»
  • Lancées il y a un an, ces négociations, visent à sauver le pacte international de 2015

WASHINGTON: Les Etats-Unis et l'Iran se sont renvoyé la balle lundi au sujet de la nouvelle impasse dans les négociations pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien, tout en jugeant un compromis encore possible.

"Nous ne nous rendrons pas à Vienne pour de nouvelles négociations mais pour finaliser un accord sur le nucléaire. Il faut donc attendre la réponse de Washington", a affirmé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh, marquant son agacement face à ces pourparlers qui s'éternisent.

"Pour le moment, nous n'avons pas encore de réponse définitive de Washington. Si Washington répond aux questions en suspens, nous pouvons nous rendre à Vienne dans les plus brefs délais", a-t-il ajouté, lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Téhéran.

Déjà la veille, le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir-Abdollahian avait estimé que "la balle" était "dans le camp des Etats-Unis" -- reprenant mot pour mot la formule des Américains, qui avaient affirmé fin mars qu'elle était "dans le camp de Téhéran".

"Je ne pense pas qu'on puisse qualifier ce renvoi de ballon d'honnête", a répondu lundi le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price, filant la métaphore sportive.

"Tous ceux qui sont impliqués dans les pourparlers savent exactement qui a fait des propositions constructives, qui a introduit des demandes sans lien avec l'accord sur le nucléaire, et comment nous en sommes arrivés là", a-t-il ajouté, laissant entendre que le blocage était dû aux Iraniens.

Un accord est «proche»

Lancées il y a un an mais suspendues à plusieurs reprises, ces négociations dans la capitale autrichienne visent à sauver le pacte international de 2015 censé empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique -- que Téhéran nie vouloir fabriquer --, en échange de la levée de sanctions asphyxiant son économie.

L'accord s'est délité après le retrait unilatéral en 2018 des Etats-Unis de Donald Trump suivi du rétablissement de sanctions américaines contre l'Iran, qui, en réaction, s'est affranchi des limites-clé imposées à son programme nucléaire.

L'actuel gouvernement américain de Joe Biden veut revenir dans l'accord à condition que Téhéran renoue aussi avec ses engagements.

Ces dernières semaines, les négociateurs des grandes puissances à Vienne ont soufflé le chaud et le froid sur ces discussions, certains allant jusqu'à annoncer un accord imminent.

Dimanche, Hossein Amir-Abdollahian a lui-même déclaré qu'un accord était "proche", lors d'un entretien téléphonique avec le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Il a souligné que son pays avait fait part aux Américains de ses "propositions" sur "les questions en suspens", via l'émissaire de l'Union européenne qui joue les intermédiaires en l'absence de discussions directes entre les deux pays ennemis.

"Nous pensons toujours qu'il est possible de surmonter nos dernières divergences", a aussi assuré lundi le porte-parole du département d'Etat américain, tout en prévenant que "ce ne sera plus le cas" une fois que le programme nucléaire iranien se sera trop rapproché de la fabrication d'une bombe.

Les discussions de Vienne ont permis de lever l'essentiel des obstacles mais butent toujours sur certaines questions épineuses.

Outre la levée des sanctions liées au nucléaire, la République islamique réclame le retrait des Gardiens de la Révolution, son armée idéologique, de la liste noire américaine des "organisations terroristes étrangères" sur laquelle ils ont été inscrits pendant l'ère Trump.

Washington suggère que cette demande est "sans lien" avec les négociations en cours.

Fin mars, l'émissaire américain Rob Malley a déclaré que les Gardiens resteraient "sanctionnés par la loi américaine" même en cas d'accord et la "perception" qu'en ont les Etats-Unis demeurerait "inchangée".

Mais selon plusieurs experts à l'étranger, cette déclaration ne signifie pas forcément que les Américains refusent de les retirer de leur liste noire, car les dirigeants des Gardiens de la Révolution resteraient de toute manière sous le coup d'autres sanctions.


La culture et l'histoire du Royaume sont célébrées dans le cadre de l'événement « Mémoire de la terre »

Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
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  • L'événement fait revivre le patrimoine à travers des expositions, de la musique, de l'artisanat et des expériences interactives.
  • Organisé près du parc du roi Abdulaziz, il propose une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite.

RIYAD : Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé une manifestation intitulée « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation.

L'événement propose un voyage immersif à travers la riche histoire et le patrimoine culturel du pays, avec des expositions interactives, des spectacles musicaux et des démonstrations d'artisanat qui, selon un rapport de l'agence de presse saoudienne, « donnent vie aux récits historiques ».

À Qassim, une zone est réservée aux enfants et propose des expériences attrayantes pour découvrir l'histoire du Royaume, tandis qu'un espace familial comprend des « activités de divertissement telles que des puzzles et des jeux passionnants », selon la SPA.

L'événement comprend également des spectacles musicaux, des expositions d'arts du spectacle, un espace de restauration pour tous les publics et une section d'artisans soutenant l'initiative de l'Année de l'artisanat.

L'événement a pour but de mettre en valeur le patrimoine culturel du Royaume, de raviver les célébrations de sa fondation et de renforcer la prise de conscience nationale de son histoire.

Dans la région du nord du pays, des expositions comprenant des stations interactives détaillent les étapes importantes qui ont façonné l'État saoudien. 

L'événement vise à sensibiliser la population nationale en recréant des événements, des personnages et des costumes historiques, tout en mettant en valeur le patrimoine culturel grâce à un mélange de styles traditionnels et modernes, a déclaré la SPA.

La zone des artisans a présenté les compétences de ces derniers, offrant aux visiteurs un aperçu du riche patrimoine artisanal du Royaume. Une zone pour les enfants proposait des leçons d'histoire interactives, et il y avait également une zone familiale avec des puzzles et des jeux.

À Najran, l'événement a attiré un nombre « remarquable » de citoyens et de résidents qui ont pu « explorer la création de l'État saoudien à travers des éléments clés de l'histoire, de la culture et du patrimoine, ainsi que des personnages notables et des vêtements traditionnels », a rapporté l'agence SPA.

Organisé près du parc du roi Abdulaziz, l'événement proposait une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite. L'espace réservé aux artisans a été l'un des points forts de l'événement, avec la présentation d'objets traditionnels tels que les brûleurs d'encens et le tissage Sadu, ainsi que l'Al-Khous, une méthode de tissage traditionnelle utilisant des feuilles de palmier, qui constitue une part importante du patrimoine culturel et social de Najran. 

« Le processus consiste à les couper, les laver, les sécher et les empaqueter, puis à les tremper dans l'eau pour les ramollir. Elles sont ensuite cousues ensemble, façonnées en tissu et soigneusement découpées pour éliminer les épines. Une fois préparées, les frondes sont colorées et transformées en produits finis », explique la SPA.

À Jazan, les habitants ont exprimé leur fierté nationale en portant des vêtements traditionnels et en arborant des drapeaux et des symboles saoudiens. Accompagnés de leurs parents, les enfants ont pu explorer l'événement et découvrir l'histoire de l'Arabie saoudite, qui s'étend sur plus de trois siècles.

L'événement comprenait également une série d'activités s'inspirant des éléments naturels et culturels de l'Arabie saoudite et apportant une touche de modernité. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le président du Conseil de la Choura dirige la délégation saoudienne à la conférence du Parlement arabe

Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue  samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
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  • La conférence a porté sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe, avec un point clé de l'ordre du jour consacré au soutien du peuple palestinien.
  • Les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens.

Le Caire : Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, président du Conseil de la Choura, a conduit la délégation saoudienne à la 7e Conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes.

La conférence, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire, portait sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe.

Un point de l'ordre du jour était consacré au soutien du peuple palestinien et au rejet de toute proposition de déplacement forcé. Dans le cadre des discussions, les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens. Le résultat a été la publication d'un plan d'action parlementaire arabe unifié décrivant les mesures concrètes que les parlementaires arabes pourraient prendre.

Avant son approbation officielle, les présidents des conseils et parlements arabes ont tenu une session consultative à huis clos pour finaliser les principaux aspects du plan, qui sera soumis au sommet arabe pour adoption.

La délégation du Royaume à la conférence comprenait le secrétaire général du Conseil de la Choura, Mohammed bin Dakhil Al-Mutairi, ainsi que les membres du Conseil Saad bin Salib Al-Otaibi, Tariq bin Saeed Al-Shammari, Hanan bint Abdullah Al-Sammari, Abdullah bin Abdulaziz bin Aifan et Amal bint Abdulaziz Al-Hazani.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'ambassade saoudienne en Syrie célèbre le jour de la fondation du Royaume

Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
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  • Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration.
  • Le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a rencontré des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami.

DAMAS : L'ambassade d'Arabie saoudite en République arabe syrienne a organisé une réception à l'occasion de la Journée de la fondation du Royaume à son siège dans la capitale syrienne, Damas.

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration, a rapporté samedi l'agence de presse saoudienne.

Parallèlement, le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a tenu des réunions de haut niveau avec des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami, afin de renforcer les partenariats dans les domaines de la technologie, de l'intelligence artificielle, de l'investissement et du secteur spatial.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com