Marches, veillées et cérémonies religieuses. Dans la douleur et la colère, les Libanais marquent le 1er anniversaire de l'explosion, pleurant les 214 morts d'un drame dont les coupables n'ont toujours pas été jugés et fustigent l'impunité des dirigeants
Le même jour, la France et l'ONU organisent une nouvelle conférence internationale pour apporter une aide humanitaire d'urgence aux plus démunis, dans un Liban englué dans la pire crise socio-économique de son histoire
«Tout le monde savait.» C’est ce qui se répète depuis le cataclysme qui a rayé le port de Beyrouth et la moitié de la capitale
«Tout le monde», en allusion aux responsables du gouvernement qui avaient été informés à plusieurs reprises que le nitrate d’ammonium était mal stocké dans le port
Shady Rizk va toujours à l'hôpital, un an après, pour se faire retirer des morceaux de verre logés dans sa chair
En ce 4 août 2020, sur les coups de 18 heures, il filme au téléphone l'épaisse fumée qui s'échappe d'un entrepôt au port de Beyrouth, juste en face. Quelques secondes plus tard, le souffle de la déflagration le frappe de plein fouet
L’année 2020, qui a marqué le centenaire du «Grand Liban», fut aussi celle de l’explosion du port de Beyrouth et celle de la pire crise socio-économique de l’histoire du pays
Les relations entre la France et le Liban ne sauraient s’analyser seulement en termes de passions et d’intérêts directs