L'enquête a été ouverte des chefs de «violences volontaires en réunion ayant entrainé une mutilation ou infirmité permanente par personne dépositaire de l'autorité publique et avec arme»
Lors de cette nuit, le centre de Marseille avait été en proie à de violentes émeutes qui avaient suivi la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué par un policier à Nanterre lors d'un contrôle routier le 27 juin
Les juges des référés du tribunal administratif de Paris ont rejeté à la mi-journée le recours introduit par la Coordination nationale contre les violences policières pour obtenir le maintien de la manifestation, prévue à 15h00 place de la République
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait annoncé dès mercredi l'interdiction de ce rassemblement, ainsi que de toute autre manifestation, jusqu'au 15 juillet inclus, «en lien direct avec les émeutes» qui ont suivi la mort le 27 juin de Nahel
Le Comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination raciale (Cerd) avait adopté en urgence une déclaration dénonçant «l'usage excessif de la force par les forces de l'ordre»
Samedi, le ministère des Affaires étrangères a répondu avec force que «toute mesure de profilage ethnique par les forces de l’ordre (était) interdite en France»
Deux enquêtes distinctes ont été ouvertes respectivement pour «coups mortels avec usage ou menace d'une arme» et «violence en réunion par personne dépositaire de l'autorité publique ayant entraîné une ITT supérieure à huit jours»
La procureure de la République de Marseille Dominique Laurens avait souligné comme « probable un décès causé par un choc violent au niveau du thorax causé par le tir d'un projectile de type flash-ball»
"Il faudrait qu'à la première infraction, on arrive à sanctionner financièrement et facilement les familles", a affirmé le chef de l'État lors d'un échange avec six policiers de la BAC
"Une sorte de tarif minimum dès la première connerie", a expliqué M. Macron, dont le déplacement n'avait pas été annoncé en amont par la présidence