Orban a invité Poutine venir à Budapest pour des discussions avec les dirigeants ukrainien, français et allemand. «Il a dit oui, mais avec des conditions», a-t-il précisé, dans donner plus de détails
La Hongrie, membre de l'UE et de l'Otan, n'a pas nommément condamné Poutine depuis le début de l'offensive militaire russe, même si elle a condamné l'invasion de Moscou
A Varsovie, les responsables présents avaient discuté de la possibilité de votes communs à Strasbourg mais sans parvenir à conclure une alliance formelle
Viktor Orban doit aussi rencontrer samedi à Paris l'ancien président français Nicolas Sarkozy, a-t-on appris auprès de l'entourage de ce dernier
La candidate du RN à Budapest un mois après la visite d'Eric Zemmour, son rival potentiel mais non encore déclaré à la présidentielle, et de sa nièce Marion Maréchal
Le Pen a vivement critiqué la «brutalité idéologique» de l'UE, refusant tout principe de primauté du droit européen en référence au récent bras de fer polonais
Ce déplacement à l'étranger vise, pour Marine Le Pen, à tenter de reprendre du terrain sur le polémiste Zemmour, qui la talonne dans les sondages bien que toujours pas déclaré
Marine Le Pen veut «rappeler qu'elle existe, étant donné que ces deux figures de l'extrême droite sont déjà allées en Hongrie», note l'historien Nicolas Lebourg
L'accueil des réfugiés de toutes religions, frappant aux portes de pays plus riches, en fuyant guerres ou misère économique, a fait l'objet d'appels incessants du pape argentin, lui valant parfois l'incompréhension dans les rangs mêmes des catholiques
Les médias pro-Orban sont allés jusqu'à qualifier François «d'imbécile». Et ils n'ont pas manqué de relever la visite éclair de sept heures du pape, tandis qu'il va consacrer trois jours à la Slovaquie voisine pour une véritable visite d'Etat