Royaume-Uni et Union européenne n'ont plus que très peu de temps pour aplanir les divergences dans leurs négociations, lancées après que le pays a quitté officiellement l'Union européenne le 31 janvier
La mi-novembre apparaît comme la date limite afin de pouvoir ratifier à temps un accord qui entrerait en vigueur le 1er janvier 2021, à la fin de la période de transition mise en place pour laisser le temps de négocier un accord
Cet appel téléphonique, le troisième entre les deux dirigeants en un peu plus d'un mois, était destiné à dresser « l'état des lieux » des pourparlers entre Londres et Bruxelles
« Quelques avancées ont été faites, mais de grandes divergences subsistent »
Paperasse, contrôles aux frontières, casse-tête de nouvelles règlementations: voilà ce qui attend quoi qu'il arrive les entreprises britanniques après le 1er janvier
« Le commerce presque fluide entre le Royaume-Uni et l'UE sera remplacé par des barrières importantes. Cela aura inévitablement un effet sur l'économie »
Le Royaume-Uni et le Japon ont signé vendredi à Tokyo un accord commercial bilatéral, premier grand traité de libre-échange post-Brexit
Selon Londres, environ 99% des exportations entre les deux pays seront exempts de droits de douane grâce à cet accord, dont la conclusion avait déjà été annoncée le 11 septembre
« Mon message: nous devrions tirer le meilleur parti du peu de temps qu'il nous reste. Notre porte reste ouverte »
« Nous avons demandé au Royaume-Uni de rester ouvert aux compromis (...). Bien entendu, cela signifie également que nous devons accepter des compromis »
Le sommet européen de jeudi a donné lieu à un nouveau dialogue de sourds, les 27 exigeant des concessions de Londres, tout en disant vouloir poursuivre les pourparlers
« Venez nous voir en cas de changement fondamental d'approche, sinon cela nous va très bien de parler des détails pratiques (d'une sortie sans accord commercial) », a répondu Boris Johnson