Les trois manifestants condamnés, tout comme les deux hommes exécutés samedi, ont été arrêtés dans le cadre du mouvement de contestation déclenché en Iran
Les autorités iraniennes qualifient généralement ces protestations d'«émeutes» et assurent qu'elles sont encouragées par des pays hostiles à l'Iran
C'est la première fois que la justice annonce des condamnations pour incitation à la grève lors des protestations déclenchées par la mort le 16 septembre de Mahsa Amini
Quatre Iraniens ont été exécutés pour des attaques contre les forces de sécurité durant les manifestations
À Paris, le principal cortège s'est ébranlé vers 14 heures du VIIe arrondissement de la capitale pour rejoindre le quartier de Bercy
Le défilé, qui s'est étoffé au fil de l'après-midi, était encadré par un important dispositif policier et nombre de médias venus jauger l'hypothétique reprise du mouvement
«Les messages contradictoires que nous recevons du régime iranien suggèrent un débat interne sur la manière de gérer les protestations», décrypte Nader Hashemi
«Dans la plupart des régimes autoritaires, il y a des faucons et des colombes» opposés sur le degré de répression pendant les crises, poursuit-il
La ministre canadienne des Affaires étrangères Mélanie Joly a dénoncé samedi les «exécutions insensées» en Iran et réclamé que Téhéran y mette un terme
«Mohammad Mehdi Karami et Mohammad Hosseini, deux autres vies perdues à cause d'exécutions insensées du régime iranien», a déploré la ministre
Le journaliste avait publié ces dernières semaines plusieurs entretiens avec des familles de personnes récemment condamnées à mort pour leur implication présumée dans les manifestations
«Mehdi Beikoghli, chef du service politique du quotidien Etemad, a été arrêté hier soir» jeudi, a annoncé ce journal sur son site