Lundi matin, les neuf accusés qui doivent comparaître ont tous été extraits de prison (un dixième, présumé mort en Syrie, est jugé par défaut)
Au matin du 22 mars 2016, deux djihadistes s'étaient fait exploser à l'aéroport international de Bruxelles-Zaventem, et un troisième une grosse heure plus tard dans le métro de la capitale européenne
La cour d'assises de Bruxelles entame ses travaux avec une audience où sont déjà attendus neuf accusés dont le jihadiste français Salah Abdeslam
Les attentats de Bruxelles ont été commis par la même cellule jihadiste que ceux du 13 novembre 2015 à Paris (130 morts) ; ils ont aussi été revendiqués par l'organisation Etat islamique
Selon des sources judiciaires, 56 djihadistes présumés, sur un total de 320 qui seront jugés, ont comparu pour la première fois dans un tribunal de Misrata
De nationalités syrienne, tunisienne, soudanaise ou libyenne, les accusés avaient été arrêtés et placés en détention en décembre 2016, après la reprise de Syrte
Les dernières inculpations ont été décidées vendredi soir après une présentation devant les juges d'instruction antiterroristes du tribunal judiciaire de Paris
Parmi les 16 femmes, âgées de 22 à 39 ans, figure Emilie König, l'une des jihadistes françaises les plus connues
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a réclamé contre le Français de 32 ans la plus lourde peine du code pénal, la réclusion criminelle à perpétuité incompressible
Cette sanction rarement demandée et prononcée à quatre reprises seulement rend infime la possibilité d'une libération
Adolescents et jeunes adultes, présents le 19 mars 2012 quand trois écoliers et un professeur ont été tués dans l'attaque, se tiennent la main, se racontent ce qu’ils sont devenus
«La douleur est intense, ce qui s’est passé a été traumatisant et l’absence ne sera jamais comblée», confie l'amie de Myriam Monsonégo
Cette attaque intervient au milieu d'une profonde crise politique depuis le coup de force le 25 juillet du président Kais Saied qui s'est arrogé les pleins pouvoirs
En mars 2016, une attaque avait visé une caserne de l'armée, un poste de police et un poste de la garde nationale tunisienne à Ben Guerdane (sud-est)